Fusion Lafarge-Holcim : le projet de cessions aux Etats-Unis se précise

Par latribune.fr  |   |  289  mots
Le plan prévoit entre autres la vente à Summit Materials d'une cimenterie de l'Iowa et de sept terminaux situés le long du Mississippi de Lafarge.
Le plan de cessions, négocié avec l'autorité américaine de la concurrence, est l'une des conditions pour l'approbation de la fusion entre les deux cimentiers. Il a été détaillé jeudi.

Une autre étape nécessaire pour que les autorités de la concurrence approuvent la fusion entre Lafarge et Holcim a été franchie. Les deux cimentiers ont en effet détaillé vendredi 17 avril leur projet de cessions aux Etats-Unis.

Ce plan prévoit entre autres la vente à Summit Materials d'une cimenterie de l'Iowa et de sept terminaux situés le long du Mississippi de Lafarge, contre 420 millions d'euros et un terminal cimentier du groupe américain dans l'Iowa, précise le groupe dans un communiqué. Du côté du groupe suisse, les entreprises prévoient de vendre quatre terminaux dans le Michigan, l'Illinois et le Massachusetts, ainsi que deux stations de broyage de laitier (sous-produit sidérurgique), dans l'Illinois et le New Jersey, selon un communiqué commun.

La révision à la baisse du périmètre des deux sociétés déjà entamée

Ce plan de cessions a été négocié avec l'autorité américaine de la concurrence, la FTC, et doit encore recevoir son approbation officielle. Il ne sera mené à terme que si la fusion entre les cimentiers, qui doit donner naissance au leader mondial du béton, aboutit.

Les groupes tablent sur une finalisation de leur rapprochement en juillet 2015. Leur projet de fusion a toutefois déjà connu plusieurs soubresauts, le groupe suisse remettant récemment en cause les conditions financières de l'opération et la gouvernance de la future entité avant d'obtenir gain de cause.

Afin d'obtenir le feu vert des autorités de la concurrence, les deux sociétés ont en tout cas déjà bien entamé la révision à la baisse de leur périmètre, avec entre autres la vente d'actifs pour 6,5 milliards d'euros à l'industriel irlandais CRH.

(Avec AFP)