GSK : le laboratoire qui a trouvé un vaccin contre le virus Ebola

Par latribune.fr  |   |  276  mots
Le laboratoire britannique a mis au point un vaccin préventif contre le virus Ebola. Si les essais cliniques s'avèrent concluants, une commercialisation pourrait être envisagée courant 2015 d'après l'OMS.
Il n'existe pour l'instant aucun traitement spécifique sur le marché permettant de traiter ou de prévenir la fièvre hémorragique Ebola provoquée par un virus très virulent qui peut tuer en quelques jours. Le taux de létalité (rapport entre le nombre de cas et le nombre de décès) est supérieur à 50%.

Le laboratoire britannique GSK a mis au point un vaccin préventif contre le virus Ebola. Il pourrait faire l'objet d'essais cliniques dès le mois prochain, et si ceux-ci sont concluants, être disponible courant 2015, a indiqué le directeur du département des vaccins et immunisation de l'OMS à la radio RFI.

Essais cliniques en septembre

"On cible le mois de septembre pour commencer les essais cliniques, d'abord aux Etats-Unis et certainement dans un pays africain, car c'est là que nous avons les cas", a précisé Jean-Marie Okwo Bélé dans une interview dont des extraits ont été diffusés sur le site internet de RFI.

Interrogé sur les perpectives de commercialisation du vaccin, il s'est montré optimiste : "nous pensons que si on commence au mois de septembre, vers la fin de l'année on peut déjà avoir des résultats". Et d'ajouter:

"Et comme il s'agit d'une urgence, on peut mettre en place des procédures d'urgence (...) pour que courant 2015 on puisse disposer d'un vaccin"

Un sérum prometteur testé sur deux Américains

Il n'existe pour l'instant aucun traitement spécifique sur le marché permettant de traiter ou de prévenir la fièvre hémorragique Ebola provoquée par un virus très virulent qui peut tuer en quelques jours. Le taux de létalité (rapport entre le nombre de cas et le nombre de décès) est supérieur à 50%.

Plusieurs vaccins en sont au stade des essais tandis qu'un traitement prometteur, le ZMapp, vient pour la première fois d'être testé sur des Américains infectés en Afrique après avoir donné d'excellents résultats sur des singes.