Brexit : l'Agence européenne des médicaments ira à Amsterdam

Par latribune.fr  |   |  288  mots
Amsterdam l'a emporté après tirage au sort, ont précisé des sources diplomatiques à l'AFP et Reuters. (Crédits : © )
Au total, 19 villes avaient été proposées au départ pour accueillir l'EMA et ses près de 900 employés, chargée d'évaluer et de superviser les médicaments. L'Agence européenne des médicaments devra quitter son siège à Londres après le divorce entre le Royaume-Uni et l'UE, programmé pour mars 2019.

Le siège de l'Agence européenne des médicaments (EMA) sera transféré de Londres à Amsterdam après le Brexit, a annoncé lundi la présidence de l'UE.

La candidature de la ville néerlandaise était à égalité de voix avec Milan au troisième tour de scrutin des ministres des Affaires européennes des Vingt-Sept réunis à Bruxelles. Amsterdam l'a emporté après tirage au sort, ont précisé des sources diplomatiques à l'AFP et Reuters.

Au total, 19 villes avaient été proposées au départ pour accueillir l'EMA et ses près de 900 employés, chargée d'évaluer et de superviser les médicaments. Trois pays avaient toutefois retiré leur ville candidate dans la dernière ligne droite. Après un premier tour de vote lundi, seules Milan, Amsterdam et Copenhague restaient en lice, avaient indiqué des sources diplomatiques. Au tour suivant, la capitale financière de l'Italie avait obtenu 12 voix contre 9 pour Amsterdam et cinq pour Copenhague, éliminée de la course. Un des 27 ministres européens réunis à Bruxelles s'était abstenu.

La France encore en lice pour l'Autorité bancaire

Les ministres européens doivent aussi décider du transfert de l'Autorité bancaire européenne (ABE). Huit villes, dont Paris et Francfort, sont en lice.

L'Agence européenne des médicaments et l'Autorité bancaire européenne ont toutes deux leur siège à Londres, qu'elles devront quitter après le divorce entre le Royaume-Uni et l'UE, programmé pour mars 2019.

"Quel que soit le résultat, le véritable vainqueur des votes de ce jour, ce sera l'UE27", a tweeté le président du Conseil européen, Donald Tusk, insistant sur la capacité des Vingt-Sept à "s'organiser et à se préparer au Brexit".

(avec Reuters et AFP)