Fermeture de la raffinerie de Total : Estrosi demande des "garanties sur les emplois"

Par latribune.fr  |   |  262  mots
Le ministre de l'Industrie, Christian Estrosi, a déclaré ce lundi que le gouvernement "n'acceptera pas" la fermeture de la raffinerie de Total basée à Dunkerque si elle n'est pas accompagnée d'un plan pour garantir la pérennité des quelque 800 emplois concernés.

Alors que, ce lundi, le pétrolier Total doit dévoiler son plan de fermeture de sa raffinerie des Flandres, révélée il y a une semaine par La Tribune, Christian Estrosi, ministre de l'Industrie, a déclaré ce lundi sur BFM qu'il n'y aura "pas de fermeture sans garantie sur les emplois". Selon lui, le gouvernement "n'acceptera pas" la fermeture de cette raffinerie "tant qu'il n'y aura pas de garanties nécessaires sur la pérennité" des quelque 800 emplois concernés, sous-traitance comprise.

Depuis des semaines, les employés de la raffinerie de Total  basée à Dunkerque attendent les annonces qui vont être faites, ce lundi, par le Comité central d'entreprise extraordinaire. Selon nos informations parues dans l'édition de La Tribune du 25 janvier, le groupe va officialiser la fermeture du site et sa transformation en dépôt de carburant - voire en terminal gazier - qui emploierait entre 30 et 50 personnes.

Cette annonce, qui devrait intervenir dix jours avant la publication des bénéfices 2009 de Total, risque de susciter une nouvelle fois la polémique. Pourtant au début de la semaine dernière, le P-DG de Total, Christophe de Margerie, a tenté de calmer les inquiétudes en rencontrant le Premier ministre, François Fillon afin de lui exposer ses arguments, selon l'édition de ce lundi de notre journal.

Depuis, le 12 janvier, l'usine est en grève. Les craintes augmentent auprès des salariés. Le gouvernement s'inquiètent aussi pour le port de Dunkerque dont une partie de l'activité est liée à ce site.