La filière photovoltaïque française a supprimé 7.000 emplois en 2011

Par latribune.fr avec AFP  |   |  242  mots
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En 2011, la filière a perdu 7.000 emplois sur 25.000.

Le président du Syndicat des énergies renouvelables (SER), Jean-Louis Bal, a profité de la présentation d'un livre blanc des énergies renouvelables pour indiquer que le photovoltaïque avait détruit 7.000 emplois sur 25.000, en 2011.

Parmi les causes de ces suppressions de postes figurent le moratoire de trois mois décidé en décembre 2010 sur le rachat de nouveaux projets et le nouveau cadre tarifaire de rachat adopté en mars 2011, qui prévoit un tarif décroissant au fil des trimestres et un système d'appels d'offres pour les parcs supérieurs à 100 kilowatts-crête (kWc).

Le tarif en vigueur pour le premier trimestre 2012 n'est pas connu, mais le président du SER craint "une baisse de 9,5%".

Pour "reconstruire" la filière, les industriels proposent de modifier le système de décroissance du tarif et de "généraliser le photovoltaïque dans les règles d'urbanisme et de réglementation thermique".

Le livre blanc note qu'"il est maintenant établi qu'en France, dès 2016, l'électricité photovoltaïque sera d'un coût inférieur au prix de l'électricité acheminée chez le client domestique".

Selon le Commissariat général au développement durable, 2.384 MW étaient raccordés au 30 septembre 2011. L'objectif affiché du Grenelle est d'atteindre 5.400 MW. 

De leur côté, face à la forte progression du nombre d'installations et à la baisse des coûts, les industriels préconisent une révision à la hausse, avec une cible possible de 20.000 MW en 2020.