Alstom : General Electric promet de créer 1.000 emplois en France

Par latribune.fr  |   |  331  mots
General Electric propose plus de 12,35 milliards d'euros pour acquérir la branche énergie d'Alstom. (Photo: Reuters)
Après une rencontre entre François Hollande et le patron du groupe américain, l'AFP indique que General Electric propose de créer 1.000 emplois en France, s'il parvient à acheter son activité dans l'énergie. Selon l'Elysée, il reste cependant du "travail à accomplir".

S'il parvient à racheter le pôle énergie d'Alstom, General Electric s'est engagé à créer 1.000 emplois en France sur trois ans, a indiqué mercredi à l'AFP une source proche du dossier, à l'issue d'une rencontre entre le patron de l'entreprise américaine, Jeffrey Immelt, et François Hollande.

La même source a précisé qu'il s'agissait de créations "nettes" et d'"emplois industriels" et que cet engagement sera passé en revue par une instance indépendante.

"GE s'engage à faire une évaluation", a-t-elle assuré.

La présidence de la République n'a pas souhaité faire de commentaire sur ce point.

Précisée, améliorée, renforcée

A l'issue de cette rencontre, l'entourage du chef de l'Etat avait affirmé aux agences Reuters et AFP :

"Aujourd'hui, il a été possible de constater que la proposition s'est précisée, s'est améliorée, s'est renforcée, notamment sur l'emploi."

Bien donc, mais peut mieux faire : si Jeff Immelt a bien amélioré son offre, il reste cependant "du travail à accomplir au cours des prochaines semaines", sur l'emploi, la localisation des centres de décision, le nucléaire et les énergies renouvelables, était-il précisé à l'Elysée. Un travail qui se fait "en bonne intelligence", avait souligné l'entourage de François Hollande.

De la promesse aux engagements chiffrés

Le groupe dispose encore de près d'un mois pour revoir son offre ferme de 12,35 milliards d'euros, laquelle expire le 23 juin. Son rival sur ce dossier, l'allemand Siemens, s'est de son côté donné jusqu'au 16 juin pour déposer son offre.

Mardi à l'Assemblée nationale, les patrons des deux groupes se sont succédé pour tenter de rassurer les parlementaires à propos de l'avenir d'Alstom. A cette occasion, Jeffrey Immelt s'était engagé à prendre des "engagements chiffrés" quant à la promesse formulée par la présidente de la filiale française de GE, Clara Gaymard, le 23 mai sur France Info, d'augmenter l'emploi en France si l'achat se concrétise.

GE compte 10.000 employés en France.