Climat : Hollande promet un milliard de dollars pour le "Fonds vert" de l'ONU

Par latribune.fr  |   |  277  mots
Le chef de l'État a par ailleurs rappelé sa volonté de parvenir "à un accord global et ambitieux" lors de la Conférence sur le climat que la France accueillera à Paris en décembre 2015, six ans après l'échec de celle de Copenhague.
Le président de la République a annoncé mardi 23 septembre à New York la participation de Paris à ce fonds. Il est destiné à aider les pays vulnérables à réduire leurs émissions de gaz à effet de serre et à s'adapter aux effets du réchauffement.

François Hollande aurait entendu l'appel de plusieurs organisations non gouvernementales (ONG), dont Oxfam. Elles avaient réclamé que le président de la République contribue à hauteur d'un million de dollar au "Fonds vert" de l'ONU, destiné à aider les pays vulnérables à réduire leurs émissions de gaz à effet de serre et à s'adapter aux effets du réchauffement. Ainsi, le chef d'État a annoncé mardi 23 septembre à New York, lors d'un sommet de l'ONU sur le climat:

"La France contribuera à hauteur d'un milliard de dollars sur les prochaines années. [...] Ce sera non seulement la marque de la solidarité mais aussi une capacité pour que l'économie mondiale puisse s'engager vers un nouveau modèle de développement."

Ce fonds a été créé à la Conférence de Copenhague en 2009. Jusqu'à présent, seule l'Allemagne avait mis une somme significative sur la table (1 milliard de dollars).

"La paix et de la sécurité du monde"  menacées

Le chef de l'État a par ailleurs avancé vouloir parvenir "à un accord global et ambitieux" lors de la Conférence sur le climat que la France accueillera à Paris en décembre 2015, six ans après l'échec de celle de Copenhague:

"Nous voulons qu'à la Conférence de Lima (fin 2014, Ndlr), les bases d'un futur accord puissent être posées et qu'ensuite, à Paris, nous puissions traduire ces engagements en actes juridiques, avec une règle commune adaptée aux différents niveaux de développement."

Selon lui le dérèglement climatique menace "la paix et de la sécurité du monde". Il est à l'origine de "plus de déplacements de populations que les guerres elles-mêmes", a-t-il relevé.