"La suspension du contrat avec Ecomouv' n'est pas celle de l'écotaxe" (Royal)

Par latribune.fr (avec AFP)  |   |  219  mots
Le 19 octobre, Ségolène Royal évoquait la possibilité d'imposer une vignette pour les poids lourds étrangers transitant sur le territoire français pour financer le manque à gagner de la suspension de l'écotaxe.
Le principe de l'écotaxe n'est pas abandonné, assure la ministre de l'Écologie. Cette dernière avait pourtant évoqué une suspension "sine die" début octobre.

Le projet d'écotaxe est-il vraiment enterré? Lundi 24 novembre, lors d'une conférence de presse consacrée à la Conférence environnementale organisée il y a quelques jours, La ministre de l'écologie Ségolène Royal a certifié que l'abandon n'était pas à l'ordre du jour:

La décision du gouvernement prise le mois dernier mois dernier est "la suspension du contrat avec Ecomouv' qui n'est pas la suspension de l'écotaxe et certainement pas la suspension non plus du principe pollueur/payeur" a expliqué Ségolène Royal.

La résiliation du contrat avec Ecomouv' avait été annoncée le 30 octobre.

Suspension "sine die"

Le 9 octobre, à l'issue d'une réunion avec les transporteurs routiers qui menaçaient de manifester contre le péage de transit poids lourds, Ségolène Royal avait annoncé la suspension "sine die" de l'écotaxe.

Le lendemain, le gouvernement avait signalé la mise en place d'un groupe de travail pour définir comment les transporteurs pouvaient contribuer au financement des infrastructures publiques de transport auquel était destinée l'écotaxe. Ces discussions, conduites par le secrétaire d'Etat aux Transports Alain Vidalies, devront déboucher "d'ici juin 2015", a précisé Ségolène Royal, lundi. Cela doit faire l'objet d'un débat devant le Conseil national sur la transition écologique, a-t-elle rajouté.