
C'est dans un climat tendu que la Fédération nationale des travaux publics (FNTP) a demandé vendredi à l'Etat français un financement de 300 millions d'euros en faveur des infrastructures pour 2015, afin de compenser le manque à gagner résultant du report sine die de l'écotaxe annoncé jeudi dernier par la ministre de l'Ecologie Ségolène Royal. Le produit de cette taxe devait financer des infrastructures de transport. En contrepartie, la FNTP réclame donc "une solution de financement qui soit versée à l'Agence de financement des infrastructures de transport en France" pour que l'Etat respecte ses engagements en matière d'infrastructures, a indiqué à l'AFP un porte-parole.
Une crise qui risque de coûter 60.000 emplois
La FNTP, qui rappelle que "depuis sept ans, le secteur des travaux publics traverse une crise sans précédent", qui pourrait coûter 60.000 emplois au secteur, a appelé chefs d'entreprises et salariés à manifester mardi prochain devant l'Assemblée nationale. La fédération souhaite que l'Etat permette aux collectivités locales qui augmentent leurs investissements d'être remboursées de la TVA l'année même où elles font leurs travaux, et non avec un décalage d'un ou deux ans comme à l'heure actuelle.
Elle demande aussi que la hausse de 2 centimes de la taxe sur le diesel prônée par le gouvernement pour financer les infrastructures de transport "soit bien votée". En sept ans, le secteur des travaux publics, dont le chiffre d'affaires a chuté de 25%, a perdu 30.000 emplois, selon la FNTP qui dit représenter 8.000 entreprises employant 280.000 salariés.
La crainte de voir la commande publique se réduire drastiquement
Les perspectives sont malheureusement très mauvaises pour les entreprises de ce secteur. Elles vont subir indirectement le régime sec imposé dès 2015 aux collectivités territoriales par l'Etat, qui leur versera 3,7 milliards d'euros de moins l'an prochain dans le cadre du plan de 50 milliards d'économies budgétaires fixé par le gouvernement.
Confrontées à une réduction de leur dotation globale de fonctionnement de 11 milliards d'euros d'ici à 2017, la plupart des collectivités réduisent fortement leurs investissements. Et les entreprises de travaux publics voient s'étioler la commande publique qui les fait vivre.
Tout se passe comme si les différentes catégories refusaient d'admettre que la crise c'est comme la guerre . Les bombes ne choisissent pas les notaires , les chômeurs , les professions de santé ou
les restaurateurs ; il y a des morts dans tous les parties du corps social.
les financements c'est avec des emprunts toxiques auprès des banques pour obtenir du fric qui coûte pas trop cher au départ ( après on s'en fiche )
les travaux sont faits par les copains, cousins ou autres financeurs de campagne.
y'en a marre de lire et de voir ces mecs pleins les poches pleurer devant les médias et faire du chantage au chômage....que l'état stop ses investissements et ces patrons iront pointer au chômage avec leur gars..qu'ils baissent leur prix et arrêtent de verser des commissions à droite et à gauche tout comme l'emploi dissimulé omniprésent dans le BTP, via la soutraitance qui exploite la main d'oeuvre déplacée d'europe quand ce ne sont pas des sans papiers....
taxes diverses sur les véhicules à moteur ( TIPP, TVS , taxes sur les sociétés d'autoroutes ... ) annuelles : 40 milliards d'euros.
je ne vois pas où est le problème :-)
Dès que quelqu'un perd ses aides, ses subventions, ses avantages etc ... il crie très fort et l'état pour être tranquille fait de la gymnastique pour compenser et le contribuable qui travaille voit encore les ponctions étatique impôts et taxes augmenter.
Quand va t on arrêter ce système pervers d'avantage pour un bulletin de vote qui est le cancer français ?
Vite s'il vous plait car le troc se développe, le marché noir se développe, les monnaies locales se développent (Lyon par exemple), le travail au noir se développe, le volume de "cash" augmente, bref l'économie parallèle est en plein boom pour survivre aux erreurs de l'administration et politiciens français.