Areva : des cessions d'actifs pour compenser plus de 3 milliards de pertes ?

Par latribune.fr (avec AFP et Reuters)  |   |  278  mots
Les charges devraient baisser d'environ 15% en trois ans, soit un milliard d'euros et plus d'un milliard d'euros de cessions devraient être réalisés, d'après le JDD.
Le géant français du nucléaire devrait réaliser "plus d'un milliard d'euros de cessions" afin de redresser ses finances, d'après le JDD. Areva a annoncé début février un chiffre d'affaires en baisse de 8%.

 Areva devrait annoncer une perte de plus de trois milliards d'euros pour 2014, a rapporté le Journal du Dimanche (JDD) précisant que l'État ne renflouera pas l'entreprise pour le moment et que deux milliards d'euros d'économies sont prévues.

Le groupe nucléaire, dont l'État français contrôle près de 87% du capital, a publié lundi 2 février un chiffre d'affaires en baisse de 8% à 8,34 milliards d'euros pour 2014, et averti qu'il risquait de devoir déprécier des actifs dans ses comptes annuels qui seront publiés le 4 mars prochain. Le consensus Thomson Reuters I/B/E/S anticipe une perte nette de 1,14 milliard d'euros.

     | Lire 2014, une année "éprouvante" pour Areva

Les charges devraient baisser d'environ 15% en trois ans, soit un milliard d'euros et plus d'un milliard d'euros de cessions devraient être réalisés, d'après le JDD.

Plus d'un milliard d'euros de cessions

L'hebdomadaire cite une cession possible des mines, de la filiale logistique qui pourrait rapporter entre 200 et 300 millions d'euros. Une alliance avec la Compagnie nationale des mines, lancée il y a un an par Arnaud Montebourg, lorsqu'il était ministre du Redressement productif, est une autre option puisque l'activité resterait ainsi "dans le giron public". Également à l'étude, la vente de l'activité de démantèlement des sites nucléaires pour plus de 500 millions d'euros et qui intéresserait notamment Veolia Environnement.

Une source au fait du dossier avait indiqué à Reuters que dans le cadre de son futur plan stratégique, Areva envisageait de filialiser ses activités liées aux nouveaux projets de centrales nucléaires à l'international ainsi qu'au traitement des combustibles usés afin d'y faire entrer EDF.