"EDF devra proposer la fermeture de certaines centrales", annonce Hollande

Par latribune.fr  |   |  329  mots
EDF devra proposer "la prolongation d'autres centrales".
Les propositions interviendront après l'avis de l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN) sur "l'état du parc" nucléaire français, en 2018. L'objectif est de baisser la part du nucléaire à 50%. François Hollande a également annoncé l'émission "d'obligations vertes".

EDF devra proposer après 2018 "la fermeture de certaines centrales" et "la prolongation d'autres centrales", dans le cadre de la transition énergétique de la France, a affirmé lundi le président de la République François Hollande. Ces propositions interviendront après l'avis de l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN) sur "l'état du parc" nucléaire français, attendu fin 2018, a précisé François Hollande dans son discours lors de la Conférence environnementale.

Programmation sur le nombre de réacteurs avant le 1er juillet

Ces propositions d'EDF devront permettre de tenir les objectifs fixés dans la loi sur la transition énergétique, à savoir la baisse de la part du nucléaire à 50% de la production d'électricité d'ici 2025, en parallèle de la montée en puissance des énergies renouvelables. Il a confirmé que Fessenheim (Bas-Rhin) sera la première centrale nucléaire à fermer dans les années qui viennent et que le décret qui abrogera l'autorisation d'exploiter cette centrale sera pris "cette année".

Avant le 1er juillet, nous aurons cette programmation pluriannuelle de l'énergie qui dira (...) combien de réacteurs vont fermer en fonction de l'avis de l'ASN (Autorité de sûreté nucléaire, ndlr)" sur une éventuelle prolongation de la durée de vie de certaines centrales nucléaires au-delà de 40 ans, a précisé Ségolène Royal.

"Obligations vertes", une première pour la France

Par ailleurs, la France va être le premier pays au monde à émettre des "obligations vertes" et va mettre en place unilatéralement un "prix plancher" pour la tonne de carbone dans la production d'électricité, a annoncé lundi François Hollande.

"L'Etat demandera aux banques publiques, comme la Banque publique d'investissement, de lancer des obligations vertes dédiées à des projets environnementaux", a dit le chef de l'Etat.

"Paris pourrait devenir leader de la finance verte", s'est réjoui Pascal Canfin, le directeur général de WWF France.

(Avec AFP)