L'UFC-Que choisir saisit le Conseil d'Etat à propos du compteur Linky

Par latribune.fr  |   |  297  mots
(Crédits : Reuters)
L'association de défense des consommateurs dénonce le retard de la mise en œuvre de l'affichage en temps réel et le manque de transparence sur les engagements du gouvernement à propos de l'installation des fameux compteurs jaunes.

L'UFC-Que choisir a annoncé mardi saisir le Conseil d'État pour dénoncer le retard de la mise en œuvre de l'affichage en temps réel de la consommation électrique pour les ménages précaires équipés du compteur communiquant Linky.

L'affichage déporté pour maitriser sa consommation

L'association de défense des consommateurs souligne dans un communiqué que "la date butoir pour la mise en place gratuite des afficheurs déportés pour les ménages précaires, exigée par la Loi de transition énergétique, a expiré depuis près d'un mois". Cet affichage "déporté" (avec un écran installable dans n'importe quelle pièce) doit aider certains particuliers à suivre en direct leur consommation et ainsi les inciter à mieux maîtriser leur consommation.

Selon l'UFC-Que Choisir, la mise en place de l'afficheur a déjà été repoussée d'un an et reste désormais soumise à la publication d'arrêtés qui n'ont toujours par été publiés par le gouvernement.

"L'UFC-Que Choisir passe donc à l'action en saisissant le Conseil d'État pour enjoindre l'Etat d'adopter dans les plus brefs délais les textes manquants", écrit-elle.

Une demande de transparence exigé au gouvernement

Par ailleurs, l'association demande également au ministre de la Transition écologique et solidaire, François de Rugy, "qu'il informe (enfin!) sur les suites données aux travaux engagés en juin 2018" par son prédécesseur Nicolas Hulot.

Ce dernier avait à l'époque dit étudier "les possibilités d'évolution des modalités de rémunération" de l'entreprise Enedis pour la pose des Linky. Il s'appuyait sur un rapport de la Cour des comptes, qui rappelait que le déploiement du compteur coûterait 5,4 milliards d'euros et jugeait les conditions de rémunération d'Enedis "généreuses".

(avec agences)