Un prix du baril situé entre 60 et 70 dollars serait bon pour les pétroliers, selon le PDG de Total

Par latribune.fr  |   |  272  mots
"Opep is back", selon Patrick Pouyanné. "Malgré leurs différends géopolitiques, ils ont trouvé une communauté d'intérêts. Mieux, ils ont convaincu la Russie, qui est hors Opep, de s'aligner".
Le PDG de Total Patrick Pouyanné estime que l'accord de l'Opep est "historique". "Opep is back", s'est-il réjoui.

Les majors du pétrole se porteraient mieux avec un prix du baril du pétrole situé entre 60 et 70 dollars, a estimé le PDG de Total, Patrick Pouyanné, qui estime que l'OPEP est "de retour" dans une interview publié dans le Journal du dimanche. Fin novembre, les pays de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole s'étaient déjà engagés à diminuer leur production de 1,2 million de bpj à compter également du 1er janvier.

Puis onze pays producteurs de pétrole non membres de l'Opep ont donné leur accord samedi à Vienne pour diminuer leur production de 558.000 barils par jour, s'associant au pacte de limitation conclu entre membres de l'Opep. Un accord avec les membres du cartel pétrolier sans précédent depuis 2001. Toutefois, "le marché va rester volatil", a assuré Patrick Pouyanné.

L'accord de l'OPEP est "historique", selon Patrick Pouyanné

Prié de dire quel serait le prix idéal du pétrole, il a expliqué qu'il "n'y a pas de plafond ni de plancher. Tout est question d'offre et de demande. C'est vrai que les majors du pétrole se porteraient mieux si les cours étaient entre 60 et 70 dollars le baril". Le PDG de Total estime que l'accord de l'Opep est "historique".

"Opep is back", s'est-il réjoui. "Malgré leurs différends géopolitiques, ils ont trouvé une communauté d'intérêts. Mieux, ils ont convaincu la Russie, qui est hors Opep, de s'aligner". "À 55 dollars, le baril reste bon marché pour l'économie française. Parallèlement, l'euro faiblit face au dollar depuis l'élection de Donald Trump. À court terme, les paramètres restent globalement bien orientés", a-t-il fait observer.