L'opération révélée par le quotidien financier pourrait attendre 1 milliard de dollars, soit 876 millions d'euros. D'après ses informations, le quotidien économique précise que le géant minier Rio aurait engagé Crédit Suisse pour dénicher un acheteur à Pacific Aluminium, gérant de fonderies en Australie et en Nouvelle-Zélande. De son côté, le groupe minier se refuse à tout commentaire sur ces éventuelles rumeurs.
Il y a quelques jours, l'autre géant minier BHP Billiton avait également annoncé une réorganisation de son portefeuille d'actifs avec une scission de ses activités les moins stratégiques.
Une première tentative de vente en 2011
Pour Rio Tinto, la supposée vente de la filiale n'est pourtant pas nouvelle. En 2011, le groupe australien avait déjà assuré qu'il pourrait opérer une scission de Pacific Aluminium (PacAI) ou vendre sa filiale. Cette dernière était alors évaluée à 2 ou 3 milliards de dollars par les analystes de Crédit Suisse. Mais, à défaut de trouver un acquéreur potentiel, le géant minier avait finalement renoncé à cette vente en août 2013.
Le cours de l'aluminium repart à la hausse
Plusieurs épisodes ont plombé le groupe minier ces dernières années. En 2007, le rachat de l'aluminier canadien Alcan pour 38 millions de dollars s'était révélé catastrophique. En 2008, c'est la crise financière qui impacte lourdement le marché des matières premières.
Mais, en 2014, après plusieurs années moroses, le cours de l'aluminium repart à la hausse et enregistre une augmentation de 6%, selon Rio Tinto. Le groupe assure que l'aluminium s'est imposé en 2014 comme le deuxième contributeur à ses résultats après le fer. Il détrône désormais le cuivre.