Eolien : la France mise sur l'offshore

Par Christopher Le Caër - article partenaire Enedis  |   |  273  mots
A Saint-Nazaire, un parc de 80 éoliennes offshores devrait être mis en service vers 2018.
Le gouvernement français multiplie les appels d'offres pour assurer à l'horizon 2020 un parc éolien offshore de 6000 Mégawatts. Reportage dans une usine d'assemblage d'éoliennes, près de Saint-Nazaire.

A Montoir-de-Bretagne, près de Saint-Nazaire, l'assemblage des nacelles d'éoliennes offshores a débuté. Actuellement, une équipe réduite de 40 techniciens s'active pour livrer une première machine au Danemark d'ici la fin de l'année, puis cinq autres aux Etats-Unis, en 2016. Dans cette usine d'Alstom, on prévoit à terme d'employer plusieurs centaines de personnes. Pascal Girault, Directeur de l'usine Alstom de Montoir-de-Bretagne.

"Cette usine a été dimensionnée pour fabriquer 100 éoliennes par an, selon un schéma d'organisation en 2-8 et cinq jours par semaines. Quand nous serons en pleine capacité et que nous aurons atteint nos objectifs de productivité, le plan sera  de créer ici, sur le site de Saint-Nazaire, 300 emplois"

Pour le marché français, il faudra patienter, même si des projets sont lancés. A Saint-Nazaire, un parc de 80 éoliennes offshores devrait être mis en service vers 2018. Il produira l'équivalent de la consommation électrique annuelle de plus de 700.000 personnes. Car la région est ambitieuse. Christophe Clergeau, 1er vice-président Région Pays-de-la-Loire.

"On a fait le pari que la moitié de l'électricité de la région vienne de la mer dans vingt ans. Donc il y a un enjeu d'accélération, de production massive d'énergies renouvelables d'origine marine."

Avec la 2e plus grande façade maritime au monde, l'avenir de la France passe par les énergies marines renouvelables. Le gouvernement multiplie les appels d'offres pour assurer à l'horizon 2020 un parc éolien offshore de 6.000 Mégawatts. Reste un obstacle de taille : si les éoliennes en mer produisent plus d'électricité qu'une éolienne terrestre, elles sont aussi deux fois plus coûteuses à la construction.