Georges Plassat, PDG du groupe de grande distribution français Carrefour, en convalescence depuis début février à la suite d'une opération chirurgicale, reprendra ses fonctions "avant la fin du mois d'avril", a annoncé mercredi Carrefour dans un communiqué.
Le PDG n'assistera donc pas à la présentation jeudi matin des résultats annuels du distributeur qui a enregistré en 2014 un bénéfice net de 1,24 milliards d'euros, en baisse de 1,5%, et un bénéfice opérationnel courant en hausse de 6,7%, à 2,38 milliards d'euros.
"Le conseil d'administration a arrêté les comptes 2014 du groupe Carrefour qui témoignent de nouveaux progrès de l'entreprise dans sa dynamique de redressement", indique mercredi Carrefour dans un communiqué.
Le groupe "a souhaité en féliciter particulièrement Georges Plassat, le président directeur général, dont le retour effectif au bureau est prévu avant la fin du mois d'avril, au terme de sa convalescence", ajoute le communiqué.
Deux DG délégués pour le remplacer
Carrefour avait annoncé le 9 février que M. Plassat avait dû subir une intervention chirurgicale et qu'il avait nommé deux directeurs généraux délégués pour l'assister provisoirement le temps de sa convalescence.
Les deux hommes - Jérôme Bédier actuel secrétaire général du groupe et de Pierre-Jean Sivignon, directeur des finances et de la gestion - font partie de la garde rapprochée de M. Plassat.
Ils "conservent leurs fonctions et restent en liaison étroite avec Georges Plassat", indiquait alors Carrefour. Par ailleurs, Georges Ralli, patron du fonds d'investissement IPF Partners, avait été nommé vice-président du conseil d'administration.
Plassat va bien, mais avait besoin de temps
Carrefour n'avait en revanche pas précisé la nature des problèmes de santé de M. Plassat, 65 ans, ni la durée précise de son absence. Une source proche avait simplement assuré que M. Plassat "allait bien. (...) Il a juste besoin d'un peu de temps de convalescence", avant de pouvoir reprendre pleinement l'ensemble de ses activités. Selon cette source, l'absence du dirigeant ne devait pas excéder "quelques semaines".