Le marché de Rungis s'exporte à Moscou

Par latribune.fr  |   |  269  mots
Signé pour quinze ans, ce partenariat fixe un montant minimal de 28 millions d'euros pour cette licence qui inclut des transferts de savoir-faire en matière de gestion ainsi que l'exploitation de la marque "Rungis".
La Semmaris, société opératrice du marché de Rungis a signé un accord de licence avec la banque russe VTB en vue de l'installation, près de la capitale russe, d'un marché international construit sur le modèle du marché francilien. Montant de l'accord: 28 millions d'euros.

Rungis met le cap sur la Russie. Le gestionnaire du marché international construira son équivalent près de Moscou. La Semmaris, société d'exploitation de Rungis, a officialisé ce lundi la signature d'un accord avec la banque russe VTB.

Un maxi-Rungis au sud de Moscou

Sur le modèle de la plateforme parisienne, un marché de gros de 300 hectares - soit plus que le marché de Paris - sera située au sud de la capitale russe. Elle sera construite plus précisément à Domodedovo, près de l'aéroport international du même nom.

Signé pour quinze ans, ce partenariat fixe un montant minimal de 28 millions d'euros pour cette licence qui inclut des transferts de savoir-faire en matière de gestion ainsi que l'exploitation de la marque "Rungis". L'investissement prévu pour la construction de l'infrastructure elle-même est pour l'instant évalué à au moins 40 milliards de roubles (536 millions d'euros environ). Quelque 20 milliards de roubles supplémentaires  doivent être consacrés à des logements, des transports et en site logistique. La fin du chantier est prévue pour 2018.

Rungis s'exporte aussi à Dubaï

La signature de cet accord intervient quelques jours après l'annonce par la Semmaris de son projet d'internationalisation qui comprendra aussi un accord de licence à Dubaï. Elle se produit en outre alors que la Russie impose toujours un embargo sur les produits alimentaires européens par mesure de rétorsion après les sanctions prises dans le cadre du conflit ukrainien. Toutefois, l'installation éventuelle d'exportateurs de produits français ou d'autres provenances en Europe sur ce marché agroalimentaire n'est pas mentionnée dans le communiqué diffusé ce lundi.