Le groupe Nouvelles Frontières, qui rassemble une compagnie aérienne, un tour opérateur et des agences de voyages, fusionne avec le tour opérateur Marmara. Cette opération est associée à un plan social pour la rentrée, l'ampleur de celui-ci est encore inconnue.

La situation de Nouvelles Frontières est pour le moins préoccupante. Le groupe va vraisemblablement connaître "la perte opérationnelle la plus importante de son histoire", affirme Pascal de Izaguirre, Président Directeur Général du groupe.

Le groupe TUI, qui avait racheté il y a neuf ans Nouvelles Frontières, n'a décidément pas une bonne affaire...

Nouvelle Frontières, en déficit chronique, affichait une perte opérationnelle de 41 millions d'euros en 2008-2009, et celle-ci s'élevait à 31.2 millions d'euros en 2009-2010. M. de Izaguirre explique avoir étudié trois options dont la fermeture du groupe, "sérieusement envisagée" mais qui aurait entraîné un plan social "radical". C'est le projet de fusion avec le tour opérateur Marmara qui l'a emporté.

Mais les marques « Nouvelles Frontières » et « Marmara » seront conservées. Leurs stratégies vont être remises à plat pour plus de complémentarité, indique Nouvelles Frontières. Le projet devrait permettre à l'ensemble d'être "rentable à long terme et leader sur le marché" spécifie Peter Long, directeur général de TUI. Marmara, fort du succès de sa politique de prix agressifs affichait un résultat d'exploitation de 23,6 millions d'euros. Le tour opérateur revendique la place de premier tour-opérateur français en nombre de clients, soit plus d'un million de clients par an.

Un plan social sera détaillé à la rentrée, a annoncé la direction de Nouvelles Frontières. Un Conseil d'Entreprise est d'ores et déjà fixé au 15 septembre.