Guerre hôteliers-centrales de réservation en ligne : Booking lâche du lest

Par latribune.fr (avec AFP)  |   |  254  mots
Cet engagement de Booking.com fait l'objet d'un "test de marché" jusqu'au 31 janvier 2015.
La plateforme de réservation hôtelière en ligne s'est engagée à renoncer en partie à la clause de "parité tarifaire", qui obligeait les hôteliers à pratiquer les mêmes tarifs sur toutes les plateformes de réservation en ligne, a annoncé lundi l'Autorité de la concurrence.

Dans leur guerre contre les centrales de réservation en ligne, les syndicats hôteliers de l'Umih (Union des métiers et des industries de l'hôtellerie) et du GNC (Groupement national de chaînes hôtelières) viennent de remporter une bataille importante. A la suite de négociations avec les Autorités de la concurrence française, italienne et suédoise, Booking.com a pris l'engagement de ne plus obliger les hôteliers à pratiquer les mêmes tarifs sur toutes les plateformes de réservation en ligne.

Cet engagement de Booking.com fait l'objet d'un "test de marché" jusqu'au 31 janvier 2015, au cours duquel les hôteliers et les autres OTA des trois pays concernés pourront faire connaitre leurs commentaires.

Toutefois, dans un communiqué lundi 15 décembre, l'UMIH et le GNC se montrent vigilants, considérant que "ces engagements ne sont que des propositions" à ce stade.

Plainte déposée par l'Umih en juillet

En France, l'UMIH avaient ainsi déposé une plainte à l'Autorité de la concurrence en juillet 2013 qui visait Booking, mais également les deux autres leaders du secteur, les groupes Expedia et HRS. Dans leur viseur: les clauses dites "de parité" et de "disponibilité" figurant dans les contrats conclus entre les plateformes de réservation en ligne (OTA) et les hôtels.

Elles obligent les hôtels à proposer leurs chambres sur les OTA à un prix au moins aussi avantageux, et dans un nombre au moins égal, à celui proposé sur tous les autres canaux de distribution en ligne et hors ligne.