Fifa : Platini, suspendu, dénonce une "farce" et veut faire appel

Par latribune.fr  |   |  371  mots
Michel Platini, fragilisé par sa suspension, reste déterminé à briguer le titre de président de la Fifa, et veut laver son nom.
Interdit d'exercer toute activité liée au football pour trois mois par la Commission d'éthique de la Fifa, "le roi Michel" contre-attaque et prétend toujours devenir président de l'organisation.

Alors que toute la presse s'interroge ce vendredi matin sur l'avenir de Michel Platini, suspendu jeudi 8 octobre pour trois mois par la Commission d'éthique de la Fifa (Fédération internationale de football association), "Platoche" poursuit sa contre-attaque. Dans un communiqué, l'ex-capitaine des Bleus a répété qu'il allait se consacrer à "faire triompher sa bonne foi", et qu'il restait candidat à la présidence de la Fifa. Concernant la décision de la Commission d'éthique, qui visait également le président démissionnaire de la Fifa Joseph Blatter, le "roi Michel" n'a pas mâché ses mots:

"Bien qu'elle puisse être qualifiée de farce, je refuse de croire qu'il puisse s'agir d'une décision politique prise dans la précipitation afin d'entacher une vie dédiée au football ou d'anéantir ma candidature à la présidence la Fifa."

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Rester à la tête de l'UEFA

Le comité exécutif de l'Uefa (Union des associations européennes de football), l'instance dirigeante du football européen, a exprimé dès jeudi son soutien à son président Michel Platini, lequel compte bien le rester. L'instance annonce qu'elle "va enclencher les différentes procédures" pour faire appel de sa suspension. Du fait de ce futur appel, le comité exécutif de l'Uefa ne voit pas, "à l'heure actuelle", le "besoin" de confier l'intérim de la présidence à son plus ancien vice-président (Angel Maria Villar Llona).

"Le Comité exécutif exprime sa pleine confiance au président de l'Uefa, Michel Platini, et le soutient entièrement", conclut le texte. Platini peut faire appel de sa suspension devant la commission de recours de la Fifa, puis devant le Tribunal arbitral du sport (TAS).

Il a été suspendu pour 90 jours par la commission d'éthique de la Fifa, après avoir été entendu fin septembre par la justice suisse au sujet d'un versement de 2 millions de francs suisses (1,8 million d'euros) perçu en 2011 de la part du président de la Fifa, Joseph Blatter. Pendant la durée de cette sanction, le Français de 60 ans ne peut théoriquement exercer aucune activité liée au foot au niveau national ou international.

(Avec AFP)