Air France cherche à reconquérir les hommes d'affaires

Par latribune.fr  |   |  295  mots
La compagnie aérienne va lancer une classe affaires à tarifs "compétitifs", baptisée "Premium Voyageurs", pour tenter de reconquérir les businessmen, habituellement les passagers les plus lucratifs.

Air France part à la reconquête des hommes d'affaires. Ces derniers désertent de plus en plus la classe "affaires" des compagnies en raison des réductions de dépenses imposée par les entreprises. Or ces passagers ont été pendant de très nombreuses années les passagers les plus lucratifs pour les compagnies aériennes. Baptisée "Premium Voyageurs", cette classe "affaires" à tarifs compétitifs va proposer à compter de l'automne "une nouvelle cabine privative, située entre les cabines "Affaires et Economiques", selon un communiqué diffusé vendredi par l'entreprise. 

La compagnie promet "40% d'espace en plus par rapport à la classe économique, un espace personnel préservé par un siège à coque fixe, des tarifs très compétitifs". "Dès le 1er avril, les passagers pourront réserver et acheter leur siège".  Cette cabine sera progressivement disponible sur l?ensemble du réseau long-courrier international d?Air France desservi par des Boeing 777, Airbus A340 et A330. Les premières destinations disponibles sont celles fréquentées par les entrepreneurs: New York, Tokyo, Osaka. Voici quelques exemples de prix que va proposer Air France. Paris New York aller/retour à partir de 1.038 euros TTC
Paris Tokyo aller/retour à partir de 1.660 euros TTC et Paris Osaka aller/retour à partir de 1.665 euros TTC. 

En janvier, le nombre de passagers voyageant en classe "affaires" ou "première classe" dans les avions a continué de baisser dans le monde, tombant de 16,7%, après une chute de 13,3% en décembre, selon l'Association internationale du transport aérien (IATA). "Il existe des signes évidents que des passagers voyageant habituellement en classe "affaires" ou "première" s'installent désormais aux places économiques, particulièrement en Europe", remarquait mardi IATA, représentant 230 compagnies, soit 93% du trafic aérien international, à l'exclusion des compagnies low-cost.