Aéroports de Paris veut récupérer ses créances libyennes

Par Fabrice Gliszczynski  |   |  268  mots
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Le groupe a provisionné 21 millions d'euros.

Aéroports de Paris (ADP) est impacté en Libye. Les travaux de sa filiale ingéniérie ADPI sur les aéroports de Tripoli, Benghazi et Sebha ont été stoppé depuis plusieurs mois. Le groupe a dû provisionner 21 millions d'euros sur ses risques en Libye. « L'exposition totale d'ADP s'élève à 28 millions d'euros », a déclaré le PDG d'ADP, Pierre Graff en aparté de la présentation des résultats semestriels. « Nous avons bon espoir de récupérer tout ou partie de nos créances libyennes », avait-il précisé peu avant pendant la conférence de presse.

Notamment en raison de la guerre en Libye, ADP a perdu 16 millions d'euros de chiffre d'affaires au premier semestre 2011, soit une baisse de 30% par rapport à l'année dernière. La Libye et tous les événements en Afrique du nord et au Moyen-Orient ont pesé sur le chiffre d'affaires du groupe. Celui-ci n'a progressé que de 1,8%, à 1,3 milliard d'euros. Un rythme modéré alors que le trafic du gestionnaire des aéroports parisiens a augmenté de e trafic a progressé de 7,4%.

Sur la période, le résultat net part du groupe a bondi de 30,6% à 180 millions d'euros, en raison notamment des indemnités perçues au titre du sinistre du (terminal) 2E en 2004 d'un montant de 50 millions d'euros et de la "plus-value de la cession" de Masternaut.
L'Ebitda a connu une hausse de 6,3% à 459 millions d'euros.

ADP s'attend désormais à une croissance ralentie - et non plus accélérée - de son excédent brut d'exploitation (Ebitda) et de son chiffre d'affaires en 2011 comparé à leurs rythmes respectifs de 5% et 4% en 2010.