Lendemain de fête difficile à Roissy

Par latribune.fr, avec AFP  |   |  280  mots
Copyright Reuters
Les 200 grévistes présents ont voté la reconduction de la grève. Le mouvement est toutefois sans grand impact sur le trafic pour les passagers, le gouvernement ayant fait appel aux forces de l'ordre pour remplacer les grévistes à Roissy.

Les agents de sûreté aéroportuaire, en grève depuis le 16 décembre, ont décidé lundi matin de reconduire le mouvement, lors d'une assemblée générale à Roissy-Charles-de-Gaulle, a constaté un journaliste de l'AFP.

Interrogés sur les suites à donner au conflit, la majorité des quelque 200 grévistes présents ont voté à main levée en faveur de la poursuite la grève, lancée pour obtenir une revalorisation salariale.

Le mouvement est toutefois sans grand impact sur le trafic pour les passagers, le gouvernement ayant fait appel aux forces de l'ordre pour remplacer les grévistes à Roissy. Le vote de l'assemblée générale survient alors que l'offre d'une prime annuelle, proposée par le patronat, ont fait naître des dissensions entre les syndicats, notamment entre l'Unsa qui envisage de signer un accord et la CGT, qui s'y oppose.

Les agents réclament une hausse de 200 euros de leur salaire mensuel, qui se situe en moyenne entre 1.100 et 1.600 euros. Le Syndicat des entreprises de sûreté aérienne et aéroportuaire (Sesa, patronat) propose de porter à un mois de salaire le montant de leur prime annuelle, sous certaines conditions.

De source concordante, le protocole d'accord est encore valide. Et selon Patrick Thouverez, président du Sesa, plusieurs syndicats "sont en train d'expliquer à leurs adhérents l'intérêt de cet accord afin d'obtenir l'adhésion de leurs délégués", ce qu'a confirmé une source syndicale.

Le mouvement d'agents de sûreté n'entraîne "pas de répercussion particulière" sur le trafic et la situation était "normale" lundi à Roissy où sont attendus 75.000 passagers, a indiqué un porte-parole d'Aéroports de Paris (ADP).