La SNCF promet un billet 25% moins cher pour son TGV "low-cost"

Par Marina Torre  |   |  338  mots
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Une seule classe, des billets disponible uniquement sur internet, le deuxième bagage facturé... pour son TGV "low cost", la SNCF supprime des coûts pour proposer des billets aux prix 25% moins cher que sur les trajets "classiques".

La SNCF précise son projet de TGV à bas coûts. S'il existe déjà la formule iDTGV, avec des prix plus bas, cette nouvelle formule promet des tarifs encore moins élevés, avec des prestations réduites. Plusieurs prix seront proposés et les premiers pourraient tourner autour de 25 euros. "La gamme tarifaire n'est pas complètement bouclée mais ce sera sans doute inférieur", annonce la directrice générale de SNCF Voyages, Barbara Dalibard, dans Le Parisien publié ce mardi. En moyenne, "le TGV low-cost sera 25% moins cher que le prix moyen d'une place de TGV classique", promet-elle.

Les usagers devront  se présenter trois quarts d'heure avant le départ

Pour le moment, quatre rames concernées relieront des gares périphériques entre Marne-la-Vallée et Lyon, Montpellier ou Marseille. L'avantage: "réaliser une économie de 30% sur l'utilisation de la voie car chaque TGV sera immédiatement sur la ligne à grande vitesse et cela lui fera gagner du temps", explique Barbara Dalibard.  En outre, les contrôles des billets - obtenus uniquement sur internet - se feront avant l'embarquement, ce qui obligera à "se présenter en gare quarante-cinq minutes avant le départ du train".

Augmentation des capacités

Ces trains à deux étages pouvant transporter quelque 1.200 passagers chacune, en classe unique, contre 1.000 pour un train classique effectueront 8 ou 9 trajets par jour. Ils rouleront donc en moyenne quatre heures de plus que les TGV classiques. Pour augmenter la capacité, pas de réduction de la taille des sièges, mais la suppression de la voiture-bar. Autre économie prévue: sur les bagages, ils pourront se glisser sur les sièges et seront payant à partir du deuxième. Selon la responsable de la compagnie ferroviaire, "cette offre devrait être rentable à horizon 2017" pour "un investissement de 10 millions d'euros".

En avril, la SNCF avait laissé entendre qu'elle travaillait sur une telle offre, pour répondre aux " besoins exprimés par les différents clients" et notamment des prix moins élevés, avait alors expliqué Barbara Dalibard.