Paris, quatrième ville la plus embouteillée d'Europe

Par latribune.fr  |   |  348  mots
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A Paris et ses alentours, les automobilistes perdraient deux jours et demi dans les bouchons par an, soit un peu moins qu'à Milan, Bruxelles ou Anvers, mais plus que dans la majorité des grandes villes européennes et nord-américaines.

En un an, les Franciliens "perdraient" deux jours et demi dans les embouteillages. Une étude réalisée par Inrix, une société d'info-trafic américaine, et compilant des données d'Eurostat, évalue le temps passé dans les bouchons dans les plus grandes villes d'Europe et d'Amérique du Nord. La région parisienne fait partie des plus mal loties avec 58 heures perdues chaque année dans la circulation. C'est aussi aux abords de la capitale française que se trouve l'un des plus grands bouchons quotidiens d'Europe. Au niveau de la jonction entre l'A4 et l'A86 à Nogent-sur-Marne, quelque 280.000 véhicules sont ralentis tous les jours pendant 10 heures en moyenne.

La situation est pire encore en Italie, à Bruxelles et à Anvers, les trois villes les plus congestionnées d'Europe. En tout, les automobilistes en France auront passé 36 heures dans les bouchons en 2011 - autant qu'en 2010, soit beaucoup moins qu'en Belgique (55 heures !) ou aux Pays-Bas (50 heures). Pendant le pic de circulation, entre 17 heures et 18 heures, le temps de trajet augmente de 36% dans l'Hexagone.

Dans le détail, les Lyonnais passeraient 45 heures et les Bordelais 44 heures dans les bouchons, leurs villes étant les plus embouteillées après la capitale. Les automobilistes ne l'auront peut-être pas noté, mais le temps global passé dans les bouchons à Paris et ses alentours s'est réduit de 3 heures depuis 2010, soit deux fois moins qu'à Strasbourg.

Les 10 pays les plus embouteillés en Europe et en Amérique du Nord

1 - Milan
2- Bruxelles
3- Anvers
4- Paris
5- Manchester
6- Honolulu
7- Los Angeles
8-Rotterdam
9-Rome
10- Londres

Methologie: Une vitesse de conditions de circulation fluide est déterminée pour chaque segment routier. Ensuite, une vitesse effective est calculée pour chaque quart d'heure puis Inrix applique un index. Plus la différence est élevée entre la vitesse dans des conditions "fluides" et celle effectivement mesurée, plus l'indice appliqué est élevé. Par exemple : "Un Index INRIX de 30, indique qu'un trajet parcouru en 20 minutes avec un trafic fluide prendra 26 minutes en heure de pointe - soit une augmentation de 30 %, ou de 6 minutes."