Le RER A nouveau terrain de bataille entre l'UMP et le PS.

Par latribune.fr  |   |  285  mots
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D'après un inventaire demandé par la député des Yvelines Valérie Pécresse, une trentaine d'anciennes rames du RER A seraient "sans emploi". Elle regrette le manque d'action du Stif alors que le réseau parisien est dans une situation "d'urgence"...

La non utilisation de rames RER est devenu le nouveau sujet de dispute entre l?UMP et le PS. Avec le renouvellement en cours des rames du RER A, Valérie Pécresse (UMP) a reproché à Paul Huchon (PS), président du Stif, de ne pas avoir redéployé les anciennes rames sur les autres lignes du RER. Elle demande "le redéploiement d'une vingtaine de rames sur le RER D pour faire face à l'urgence", la levée de "la tranche optionnelle pour l'achat de 97 trains +Franciliens+ supplémentaires". Pour rappel, en juin la RATP a commandé 70 nouvelles rames pour la ligne A auprès d?Alstom-Bombardier. La RATP a prévu l?acquisition au total de 130 rames pour un coût de plus de 2 milliards d'euros. Ce programme est financé à hauteur de 1,35 milliard d'euros par la RATP et pour 650 millions d'euros par le Stif, le Syndicat des Transports d?Ile de France. La député des Yvelines qui est également administratrice du Stif, a reproché au Stif son manque d?anticipation et a envoyé un courrier à M. Huchon contenant l?inventaire des rames du RER A. La chef de file de l'opposition UMP au Conseil régional d'Ile-de-France affirme que "la vente des 50 anciennes rames de RER pourrait rapporter de 50 à 100 millions d'euros" ce qui permettrait de financer "5 à 10 rames neuves du Francilien". Le Stif a indiqué ne pas avoir encore reçu le courrier de Mme Pécresse. Le PS a aussitôt contre-attaqué. Guillaume Balas, président du groupe PS au Conseil régional a parlé d'"attaques truffées de chiffres erronés ou falsifiés", précisant que ?vingt-huit anciennes rames ont été redéployées sur le RER B". (Source : AFP)