L’État veut céder 49 % du capital de l’Aéroport Toulouse-Blagnac

Par Sophie Arutunian et Emmanuelle Durand-Rodriguez  |   |  181  mots
Cette privatisation de l'aéroport se ferait en deux étapes. En effet, une deuxième opération de cession devrait se faire plus tard, à hauteur de 11 %. Au total, le nouvel actionnaire détiendrait 60 % de la société ATB.
La privatisation de l’Aéroport Toulouse-Blagnac est en marche. Selon nos sources proches de Bercy, l’Agence française des participations, qui gère les investissements de l’État dans les entreprises, va annoncer une première cession de 49 % du capital d’Aéroport Toulouse-Blagnac via un appel d’offres. Le choix du nouvel entrant au capital devrait être connu d’ici le mois de novembre.

L'État, via l'Agence française des participations, souhaite se séparer de ses actifs dans la société Aéroport Toulouse-Blagnac (ATB), qui exploite l'aéroport toulousain. Actuellement détenteur de 60 % du capital, l'État pourrait céder 49% de ses parts lors d'une première opération, via un appel d'offres. Le choix du nouvel entrant au capital devrait être connu d'ici le mois de novembre.

Une privatisation en deux étapes

Cette privatisation de l'aéroport se ferait en deux étapes. En effet, une deuxième opération de cession devrait se faire plus tard, à hauteur de 11 %. Au total, le nouvel actionnaire détiendrait 60 % de la société ATB.

Actuellement, les autres actionnaires d'ATB sont la Chambre de commerce et d'industrie de Toulouse (25%), la Région Midi-Pyrénées (5%), le Département de Haute-Garonne (5 %) et Toulouse Métropole (5 %).

Un précédent projet n'avait pas abouti

Pour rappel, en 2011, l'État avait dû faire marche arrière sur ce projet face à l'opposition des élus locaux. Il souhaitait, par la vente de ses parts, récupérer 500 millions d'euros.

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