Vinci candidat au rachat de 14 aéroports grecs

Par latribune.fr (avec AFP)  |   |  308  mots
Le groupe Français Vinci est un groupe de BTP qui est également diversifié dans les services aux collectivités, et opérateur d'infrastructures (parkings, autoroutes, aéroports...).
L'opérateur aéroportuaire français doit affronter l'allemand Fraport, et le groupe argentin CASA. La privatisation des aéroports grecs doit s'effectuer en deux lots.

Trois multinationales argentine, française et allemande sont candidates au rachat de 14 aéroports grecs mis en vente pour renflouer les caisses de l'Etat, a annoncé vendredi l'agence grecque des privatisations (Taiped).

L'argentin Corporación América (CASA), le français Vinci et l'allemand Fraport ont déposé des offres engageantes pour l'achat de ces aéroports répartis en deux lots. Corporación América est déjà gestionnaire de 33 terminaux aéroportuaires en Argentine ainsi qu'en Equateur, au Pérou, en Arménie et en Italie, selon son site internet.

Vinci affronte de nouveau Fraport

Le groupe français de BTP et concessions Vinci a déboursé en 2013 trois milliards d'euros pour obtenir la gestion des dix aéroports portugais, dont celui de Lisbonne. Fraport avait supplanté Vinci cet été dans le rachat du principal aéroport de Slovénie, là encore dans le cadre d'une opération de privatisation destinée à équilibrer les comptes publics.

L'appel d'offre grec concerne notamment les plate-formes aéroportuaires de Thessalonique, deuxième ville du pays, des îles touristiques de Corfou, Rhodes, Mykonos, Santorin. Le pilotage des privatisations, chantier stratégique du programme de réformes que la Grèce s'est engagée à adopter auprès de ses créanciers internationaux, est un sujet récurrent de crispation entre Athènes et la troïka UE-BCE-FMI de ses bailleurs de fonds.

Athènes presse la cadence des privatisations

Le gouvernement grec a changé cet été le dirigeant du fonds de privatisations pour la cinquième fois en trois ans. Athènes est sous pression constante pour faire avancer le plan de privatisations qui, en raison de retards, a encore été révisé à la baisse pour 2014, à 1,5 milliard d'euros au lieu de 3,5 milliards. La Grèce espère en retirer 2,2 milliards en 2015, 3,2 milliards en 2016, 2,8 milliards en 2017 et près de 3 milliards en 2018.