La CGT appelle à la grève mardi à la SNCF et à la RATP

Par latribune.fr (avec Reuters et AFP)  |   |  319  mots
Des préavis de grève ont été aussi déposés dans les aéroports parisiens et dans les transports urbains en province.
Ecotaxe, transport interrégional par autocar, réforme du rail... Le syndicat organise une journée de mobilisation nationale pour "la défense du service public dans les transports et l'énergie".

La CGT appelle à la mobilisation nationale pour la défense du service public dans les transports et l'énergie. Un préavis de grève national a ainsi été déposé par le syndicat à la SNCF et à la RATP, courant du lundi 3 novembre au soir jusqu'au mercredi 5 au matin.

Dans un communiqué commun, les fédérations des transports et de l'énergie écrivent:

"Placer le service public et l'intérêt général au cœur de notre projet constitue notre boussole."

Mais "force est de constater que le projet de loi sur la transition énergétique et les décisions prises sont à l'opposé de la réponse aux enjeux posés", estiment-elles.

La réforme du rail dénoncée par le syndicat

La CGT s'inquiète notamment de "l'abandon définitif de l'écotaxe", qui "va avoir de lourdes conséquences sur le financement des infrastructures, déjà mis à mal depuis le désengagement de l'État (...) et conduire à de nouvelles privatisations et concessions de routes nationales, devenant... payantes!". Dans le viseur du syndicat, également, le projet gouvernemental de libéralisation du transport interrégional par autocar, suspectée d'entraîner une mise "en concurrence avec les trains, au risque de supprimer certaines dessertes".

La CGT des transports entend également dénoncer la réforme du rail, votée cet été malgré deux semaines de grève des cheminots, qui "fragilise encore plus l'entreprise nationale SNCF".

Trop tôt pour connaître l'impact sur le trafic

Les agents peuvent se déclarer grévistes jusque 48 heures à l'avance. La SNCF a indiqué que "l'éventuel impact sur le trafic" devrait être connu dimanche.

Des préavis de grève ont été aussi déposés dans les aéroports parisiens et dans les transports urbains en province, a précisé à l'AFP l'Union interfédérale des transports, qui chapeaute les fédérations CGT des transports.