Notre-Dame-des-Landes : "Pourquoi pas un référendum local", dit Royal

Par latribune.fr avec AFP  |   |  280  mots
"Ouvrons les choses, au lieu de toujours se figer dans des postures, dans des conflits", a insisté Ségolène Royal.
La ministre de l'Écologie a suggéré lundi cette solution pour régler les conflits autour du projet d'aéroport. François Hollande avait déjà évoqué la possibilité de recourir à des référendums locaux, fin novembre.

"Dans le cadre de la réforme des procédures que je suis en train de réaliser, il y aura la possibilité (...) pour les maîtres d'ouvrage de recourir à un référendum. (...) Pourquoi pas (sur Notre-Dame-des-Landes), comme sur les autres sujets ?"

Interrogée sur BFMTV/RMC, lundi 9 mars, Ségolène Royal a ainsi prôné le recours au vote pour régler les conflits sur le projet d'aéroport Notre-Dame-des-Landes.

"Ouvrons le jeu de la société"

"Ouvrons les choses, au lieu de toujours se figer dans des postures, dans des conflits. Décompressons, ouvrons le jeu de la société, permettons que les gens s'expriment, faisons confiance à l'intelligence humaine, au dialogue démocratique, à la démocratie participative", a-t-elle lancé.

Le Premier ministre "a dit: les travaux seront engagés lorsque les procédures autoriseront ces travaux. Les procédures sont en cours", a rappelé Ségolène Royal, soulignant qu'il y avait toutefois plusieurs recours engagés.

Une possibilité évoquée par François Hollande

Lors de la Conférence environnementale fin novembre, François Hollande avait évoqué la possibilité de recourir à des référendums locaux lorsque des projets d'aménagement du territoire sont contestés.

Par ailleurs, une commission spéciale a été chargée de remettre d'ici fin mai des propositions pour favoriser la "démocratie participative", qui doit permettre de mieux associer les citoyens aux projets d'aménagement afin d'éviter des blocages comme à Sivens (Tarn).

Le projet d'aéroport à Notre-Dame-des-Landes fait l'objet depuis le début des années 2000 d'une intense bataille juridique menée par les opposants à sa construction qui ont jusqu'à présent perdu toutes leurs actions en justice.