"Chemise déchirée" : les cinq salariés d'Air France seront jugés en mai

Par latribune.fr  |   |  232  mots
Les événements à l'origine des poursuites remontent au Comité central d'entreprise (CCE) du 5 octobre, lors duquel Pierre Plissonnier, directeur de l'activité long-courrier à Air France, et Xavier Broseta (photo), DRH du groupe Air France s'étaient fait molester.
La juge a décidé de renvoyer le procès au 27 mai en raison de "la complexité de l'affaire". Les salariés concernés font également l'objet d'une procédure disciplinaire à Air France.

Les cinq salariés d'Air France poursuivis pour violences dans l'épisode de la "chemise déchirée" du DRH Xavier Broseta seront jugés le 27 mai 2016, a annoncé mercredi 2 décembre le tribunal correctionnel de Bobigny (Seine-Saint-Denis).

La juge a expliqué sa décision de renvoyer le procès à cette date à 9 heures par "la complexité de l'affaire". "Il m'apparaît  que ce dossier a vocation à être jugé en audience collégiale et non avec un juge unique", "pour des débats sereins", a-t-elle expliqué. Les événements à l'origine des poursuites remontent au Comité central d'entreprise (CCE) du 5 octobre.

En parallèle, ces cinq salariés font l'objet d'une procédure disciplinaire à Air France. L'un d'eux s'est déjà vu notifier son licenciement fin novembre.

Manifestation de soutien

Plusieurs centaines de personnes étaient rassemblées à la mi-journée devant le tribunal correctionnel de Bobigny pour manifester leur soutien aux salariés poursuivis, ont constaté des journalistes de l'AFP.

Derrière des pancartes "Merci au courage de nos collègues", "Qui sème la misère récolte la colère", les manifestants, dont bon nombre d'entre eux portaient des drapeaux rouges de la CGT ou d'Unsa Aérien, étaient rassemblés dans un parc en contrebas du tribunal.

Un appel à la grève avait été également lancé par deux syndicats de pilotes (Spaf et Alter) pour les 2 et 3 décembre.

(Avec AFP)