Dix ans après la disparition mystérieuse du vol MH370 de Malaysia Airlines, la Malaisie se dit ouverte à reprendre l’enquête

Par latribune.fr  |   |  344  mots
L'avion a mystérieusement disparu le 8 mars 2014 (Crédits : Damir Sagolj)
Le Premier ministre malaisien Anwar Ibrahim a déclaré lundi qu'il serait « heureux de relancer » les recherches pour le vol MH370 en cas de preuves « convaincantes », près de dix ans après la disparition de l'appareil dans l'océan Indien.

Dix ans après la mystérieuse disparition du vol Malaysia Airlines MH370 dans l'océan Indien, les recherches vont-elles reprendre ? En tout cas, ce lundi, le Premier ministre malaisien Anwar Ibrahim s'est dit ouvert à la possibilité de relancer l'enquête en cas de preuves « convaincantes ».

Répondant à une question sur les recherches du Boeing 777 disparu le 8 mars 2014 avec 239 passagers à bord alors qu'il effectuait la liaison Kuala Lumpur-Pékin, Anwar Ibrahim a en effet déclaré que « s'il y a des preuves convaincantes qu'il faut les relancer, nous serons sans aucun doute heureux de le faire ». Une déclaration qui intervient alors que les familles des victimes chinoises avaient lui demandé en novembre dernier de reprendre des recherches.

Les plus importantes recherches maritimes de l'histoire

Pour rappel, l'avion avait disparu de façon mystérieuse. Si certains débris semblant lui appartenir ont ensuite été récupérés dans l'océan Indien, aucune trace des 239 personnes à bord, principalement des Chinois, n'a été retrouvée dans la zone de recherche de 120.000 km2 explorée dans le sud de l'océan Indien au large de l'Australie.  Ces recherches maritimes, les plus importantes de l'histoire, avaient été interrompues en janvier 2017. Sous la pression des familles des disparus, l'ancien gouvernement malaisien avait alors conclu un accord avec Ocean Infinity, société privée spécialisée dans la recherche sous-marine. Celle-ci ne devait être rémunérée que si elle parvenait à retrouver l'avion ou ses boîtes noires. Ocean Infinity s'est focalisée sur une nouvelle zone de recherches, vaste de 25.000 km2, située au nord de la précédente, dans le sud de l'Océan Indien.

Son bateau, le Seabed Constructor, était équipé de huit drones munis de sonars et de caméras capables de plonger jusqu'à 6.000 mètres de profondeur.  Une vingtaine de débris découverts sur le littoral de l'océan Indien au large de l'Afrique de l'Est -loin de la zone de recherches- ont été identifiés comme appartenant probablement ou certainement à l'appareil. Les recherches ont pris fin le 29 mai 2018.