Grève des contrôleurs aériens : retards et suppressions de vols

Par latribune.fr  |   |  468  mots
Les retards les plus importants concernent l'aéroport de Marseille où le retard moyen enregistré était de 40 minutes dimanche matin. A Toulouse, Bordeaux et Orly les retards enregistrés étaient en moyenne d'une demi-heure et de 20 minutes à Roissy Charles-de-Gaulle et Lyon, a détaillé un porte-parole de la DGAC.
Des retards de 20 à 40 minutes étaient constatés en moyenne dimanche dans six aéroports français en raison d'une grève "particulièrement suivie" des contrôleurs aériens, lancée par l'Unsa, troisième syndicat chez les aiguilleurs, a indiqué la direction générale de l'aviation civile (DGAC). Le mouvement doit se poursuivre lundi.

La direction générale de l'aviation civile (DGAC) a demandé aux compagnies aériennes de réduire de 50% supplémentaire leur programme de vols sur Orly, à partir de dimanche 16h et jusqu'en fin de soirée, suite à un mouvement de grève des contrôleurs aériens.

"En raison du fort suivi du mouvement de grève à Orly" et pour "préserver le couvre feu" (période allant de 23H30 à 06H00 pendant laquelle aucun avion ne décolle ni n'atterrit sauf en cas d'urgence NDLR), la DGAC appelle les compagnies à une mesure "complémentaire de réduction de 50% des programmes de vol restants", dimanche entre 16H et 23H30, écrit-elle dans un communiqué.

Vendredi, elle avait déjà demandé aux compagnies aériennes de réduire de 20% leur programme de vol dans cinq aéroports (Orly, Beauvais, Lyon, Nice et Marseille) en prévision de la grève des aiguilleurs qui doit se poursuivre lundi.

Pour lundi, la DGAC leur demande en outre de porter à un tiers la réduction de leur programme de vol sur les aéroports d'Orly et de Marseille.

"La réduction de 20% des programmes de vol pour les aéroports de Lyon, Nice et Beauvais est maintenue", précise-t-elle dans un communiqué.

Dimanche dans la matinée, des retards de 20 à 40 minutes ont été constatés en moyenne dans six aéroports français suite au mouvement de grève lancé par l'Unsa, troisième syndicat chez les aiguilleurs, a indiqué la DGAC.

Les retards les plus importants concernaient l'aéroport de Marseille où le retard moyen enregistré était de 40 minutes. A Toulouse, Bordeaux et Orly les retards enregistrés étaient en moyenne d'une demi-heure et de 20 minutes à Roissy Charles-de-Gaulle et Lyon.

L'Unsa-ICNA (20% des voix chez les 4.000 contrôleurs aériens) proteste contre "la décision d'accélérer la baisse des effectifs" en 2016, "en passant le taux de remplacement des départs de 80% à 65%, (ce qui) apparaît en totale déconnexion avec les besoins opérationnels des centres de contrôle" alors que "toutes les prévisions de trafic indiquent désormais des perspectives de croissance importantes".

"Retard technologique considérable"

Le syndicat a dénoncé dans un communiqué le "retard technologique considérable" des outils utilisés par les contrôleurs aériens français et le "manque d'investissement", qui "conduisent à des pannes de plus en plus fréquentes ayant des implications directes dans la chaîne de sécurité".

Les contrôleurs aériens "exigent de la DGAC qu'elle se dote de moyens pour réaliser ces révolutions technologiques qu'elle ne peut plus différer", poursuit l'Unsa, qui souhaite que le gouvernement "garantisse, comme il s'y était engagé, la prise en compte et le financement des missions de la DGAC".

(AFP)

Article publié à 10h et actualisé à 17h ce dimanche 20 mars