Air France : "le gouvernement soutient le plan de restructuration" dit Valls

Par latribune.fr  |   |  397  mots
Manuel Valls a une nouvelle fois apporté son soutien au plan de restructuration d'Air France, en appelant la direction et les syndicats à négocier car la compagnie « n'a pas d'autre choix que de se réformer».

Manuel Valls a une nouvelle fois apporté son soutien au plan de restructuration d'Air France, en appelant la direction et les syndicats à négocier car la compagnie « n'a pas d'autre choix que de se réformer ».

"Le gouvernement à la fois soutient le plan de restructuration d'Air France et appelle au dialogue", a déclaré le Premier ministre sur RMC et BFMTV. "Aujourd'hui il n'y a pas de médiateur, nous favorisons le dialogue, la discussion entre la direction et l'ensemble des personnels", a-t-il dit également.

La ministre de l'Ecologie, Ségolène Royal, avait estimé mercredi que la direction d'Air France devait suspendre son plan de restructuration pour permettre la reprise du dialogue avec les syndicats. A la question de savoir si la direction avait retiré son plan, le Manuel Valls a répondu "non".

Dialogue

"Depuis vendredi dernier la direction a reçu l'ensemble des organisations syndicales, donc le dialogue a repris, il doit se poursuivre", a-t-il indiqué.


"Si les pilotes n'assument pas leurs responsabilités, alors c'est le plan B, ce qui a été voté par le Conseil d'administration d'Air France, qui peut conduire à la suppression de 2.900 emplois, à des licenciements, à des départs volontaires, des suppressions de postes, mais c'est du coup les autres catégories de personnel qui vont supporter l'effort le plus important", a déclaré Manuel Valls. "Chacun doit assumer ses responsabilités, les pilotes, les personnels navigants, les personnels au sol, pour trouver la meilleure solution pour l'avenir d'Air France", a-t-il martelé.

"Mais Air France doit faire des efforts, des réformes, si nous voulons que la compagnie nationale, qui porte nos couleurs, survive. S'il n'y a pas ces réformes, et s'il n'y a pas cette lucidité, de la part de tous, des pilotes, des navigants, comme des personnels au sol, c'est la compagnie elle-même qui risque d'être en danger de mort", a-t-il souligné."Air France n'a pas d'autre choix que de se réformer", a jugé le Premier ministre.

Ce mercredi, lors de la séance des questions au gouvernement à l'Assemblée nationale Manuel Valls avait estimé que le plan de restructuration menaçant 2.900 emplois chez Air France "peut être évité". "Parce qu'il n'y a pas eu d'accord il y a quelques semaines, la direction a proposé ce qu'on appelle un plan B qui envisage la suppression, non pas les licenciements, la suppression de 2.900 postes".

 (Avec AFP)