Nouveau tour de table pour le géant américain des voitures de tourisme avec chauffeur (VTC). Uber, qui met en relation clients et chauffeurs dans plus de 300 villes de 58 pays, chercherait à obtenir une facilité de crédit de 1 milliard de dollars (897 millions d'euros), rapporte ce vendredi le Wall Street Journal, qui cite des sources proches du dossier.

Le groupe serait en train de négocier avec un certain nombre de grandes banques pour cet emprunt, leur demandant jusqu'où elles sont prêtes à s'engager et dans quelles conditions, précise le quotidien américain.

Environ six ou sept banques doivent participer à cette ligne de crédit, ajoute-t-il, ajoutant qu'une introduction en Bourse de la société, actuellement valorisée plus de 40 milliards de dollars, n'est pas imminente. Elle n'aurait d'ailleurs pas lieu avant l'an prochain au plus tôt, précise le journal.

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La facilité de crédit, ou ligne de crédit revolving, n'est pas nécessaire au financement des activités au jour le jour d'Uber, indique en outre le Wall Street Journal, alors que le géant californien a récemment fait part de son appétit pour les cartes de Nokia, pour lesquelles il serait prêt à débourser pas moins de 3 milliards de dollars (2,7 milliards d'euros) selon le New York Times... Bien plus que leur valorisation actuelle.

(Avec Reuters)