Uber paye une amende de plus de 2 millions d'euros

Par AFP  |   |  359  mots
(Crédits : Ginnette Riquelme)
Uber a accepté de payer plus de 2,3 millions d'euros dans un accord à l'amiable trouvé avec le ministère public néerlandais pour régler un litige concernant une infraction à la Loi sur les taxis.

La transaction aux Pays-Bas est la dernière d'une série qui a vu la société débourser des millions dans plusieurs pays pour des violations des réglementations locales. Le ministère public néerlandais avait ouvert une enquête criminelle en avril 2015 après que la justice eut en décembre 2014 interdit l'activité d'UberPop, entre autres pour des raisons de sécurité.

Le géant américain, qui met en relation passagers et chauffeurs via une application, avait ensuite annoncé la cessation des activités de sa branche UberPOP aux Pays-Bas, près d'un an après que celle-ci a été déclarée illégale par la justice.

Un accord à l'amiable et une lourde amende

UberPOP, qui fait appel à des chauffeurs non professionnels opérant sans licence, a également été interdit en France après des manifestations de chauffeurs de taxis en colère.

"Uber a accepté une transaction proposée par le ministère public sous la forme d'un paiement de 2.334.409 euros", a déclaré le parquet dans un communiqué.

Le montant comprend la somme d'"avoirs criminellement acquis, qui se monte au total à 309.409 euros", a-t-il précisé. "Uber fournissait une application pour des services de transport qui n'exigeait des chauffeurs aucune licence de taxi, bien que cela soit une obligation légale", a poursuivi le ministère public.

Une cascade d'amendes pour Uber

Dans une affaire distincte, les Pays-Bas et le Royaume-Uni ont condamné en novembre Uber à deux amendes d'un total de plus d'un million d'euros pour ne pas avoir divulgué un piratage de données personnelles.

En septembre, Uber a accepté de verser une amende de 148 millions de dollars aux États-Unis dans cette affaire. Il s'agit de l'amende la plus importante jamais infligée dans le cadre d'un accord relatif à une violation de données.

Le service de véhicules de transport avec chauffeur (VTC) Uber, honni par les taxis, est régulièrement traîné devant les tribunaux et se voit contraint de respecter les règles des pays et des villes dans lesquels il opère, voire à s'en retirer, la dernière ville en date étant Barcelone en février.