Il est important de souligner que le contrôle non destructif se traduit par un ensemble de méthodes visant à valider la conception de matériaux ou structures industrielles conformément au cahier des charges établi. À noter que certains contrôles pour détecter des défauts au sein des matériaux se font à l'aide d'outils de microscopie électronique en transmission ou de techniques plus complexes telle une sonde atomique tomographique. Pourtant, ces solutions nécessitent la destruction des matériaux pour prélever les échantillons nécessaires aux contrôles à effectuer.
Jean-Michel Rey et sa société s'intéressent plus particulièrement à la détection des défauts en utilisant des méthodologies qui évitent de les endommager. Posithôt se positionne comme le spécialiste des méthodes d'analyse non destructives des défauts sur les matériaux industriels. En effet, le principe est de se familiariser avec l'ordre de grandeur des atomes à l'intérieur même des matériaux. La méthode consiste à insérer des positons au sein des structures moléculaires afin de soutirer des informations susceptibles d'indiquer d'éventuels défauts, sans pour autant infliger des dommages. Le champ d'application de cette technologie est vaste. Pour le premier client de Posithôt, l'objectif était de déterminer les caractéristiques de vieillissement des verres de lunettes. Cette technologie est aussi utilisée dans le domaine spatial ou le nucléaire pour contrôler les défauts sur les verres de stockage de déchets en collaboration avec le CEA. Avec son premier générateur de positons transportable et non radioactif équipé de systèmes de mesure pour les matériaux et objets, Posithôt souhaite devenir le leader dans l'industrialisation des techniques utilisant l'antimatière.
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