Climat : l'ONU met la pression sur le Giec

Par source Reuters  |   |  218  mots
Le Groupe international d'experts sur l'évolution du climat (Giec), taxé de catastrophisme, a reconnu en janvier avoir considérablement surestimé la vitesse à laquelle les glaciers himalayens disparaissent.

 Les procédures suivies par le Groupe international d'experts sur l'évolution du climat (Giec) vont être évaluées par le Conseil interacadémique, qui regroupe une centaine d'académies des sciences nationales, a annoncé Ban Ki-moon, secrétaire général de l'Onu.

Le Giec, taxé de catastrophisme, a reconnu en janvier avoir considérablement surestimé la vitesse à laquelle les glaciers himalayens disparaissent. Il a en outre admis le mois dernier le même type d'erreur en ce qui concerne la part du territoire néerlandais sous le niveau de la mer.

"Que les choses soient claires : la menace que fait peser le changement climatique est réelle. Rien n'a été prétendu ou révélé récemment dans la presse qui puisse affecter le consensus scientifique autour du changement climatique", a souligné Ban Ki-moon, s'adressant à la presse en compagnie de Rajendra Pachauri, président du Giec.

Le secrétaire général a reconnu l'existence d'"un tout petit nombre d'erreurs" dans le quatrième rapport d'évaluation du Giec, document de 3.000 pages publié en 2007 qui s'appuie sur une dizaine de millier d'études scientifiques.

"Nous pensons que les conclusions de ce rapport sont réellement à l'abri du moindre doute", a quant à lui déclaré Pachauri. Le prochain rapport du Giec est attendu en 2013 et 2014.