Anne Hidalgo élue présidente du C40

Par latribune.fr  |   |  351  mots
Lentement mais surement, Anne Hidalgo se construit une stature internationale.
La maire de Paris Anne Hidalgo a été élue présidente du C40, qui réunit 85 grandes villes mondiales mobilisés pour le défi climatique.

La maire de Paris Anne Hidalgo (PS) se construit une stature internationale. Elle vient d'être élue présidente du C40, le Cities Climate Leadership Group, qui regroupe 85 grandes villes mondiales - peuplées au total de plus de 600 millions de personnes - mobilisées pour le défi climatique. La maire de Paris avait présenté sa candidature début avril, et il y avait peu de doutes quant à son élection à la tête de l'institution. Les maires « de New York, Londres, Tokyo, Sydney, Johannesburg, Mexico, Pékin, Washington, Madrid, Séoul, Buenos Aires, Stockholm, Quito, Vancouver ou encore Copenhague » soutenaient en effet la candidature d'Anne Hidalgo depuis le début.

Inclusion sociale

Se disant honorée d'être élue, la maire de Paris a détaillé ses objectifs à la tête de l'institution : « qu'il s'agisse du défi climatique, de l'inclusion sociale ou de l'accueil des réfugiés, nos villes sont en première ligne et plus que jamais, nous avons besoin d'unir nos forces », a-t-elle indiqué. Comme mesures concrètes, elle a d'ores et déjà annoncé qu'elle initierait « un appel à projets d'urbanisme innovants » à l'échelle des villes du C40, sur le modèle de Réinventer Paris. Elle compte ensuite « travailler avec les meilleures startups des villes du C40 pour généraliser les solutions les plus pertinentes en matière de qualité de vie en ville », et enfin favoriser de « nouveaux investissements pour financer l'action des villes durables et résilientes ».

Première femme présidente du C40

Elle estime en effet que « les grandes capitales du monde ont un rôle central dans la conception et la mise en œuvre de solutions innovantes en faveur d'un développement plus harmonieux ». Anne Hidalgo est par ailleurs la première femme à devenir présidente du C40, après Ken Livingstone, maire de Londres (2005-2008), David Miller, maire de Toronto (2008-2010), Michael Bloomberg, maire de New York (2010-2013) et Eduardo Paes, maire de Rio de Janeiro (2013-2016). De quoi cumuler de sérieux arguments dans l'optique d'un plus grand destin national lors de la prochaine décennie ?