Bitcoin : après MtGox, la plateforme Flexcoin ferme, victime d’un vol

Par latribune.fr  |   |  296  mots
La banque de bitcoins affirme avoir perdu 896 bitcoins soit l'équivalent de 600.000 dollars. (Photo : Reuters)
Pour la deuxième fois en moins d'un mois, une plateforme de stockage de bitcoins ferme. Les pays sont de plus en plus nombreux à vouloir réguler les transactions de la monnaie virtuelle.

Après le Japon, le Canada. Deux semaines après la fermeture de la plateforme tokyoïte MtGox, c'est Flexcoin, un intermédiaire spécialisé dans l'échange et le stockage de bitcoins basé au Canada, qui a annoncé sa fermeture.

L'équivalent de 600.000 euros volés

Dans un message en date du 3 mars publié sur la page d'accueil de son site internet, Flexcoin annonce sa fermeture après le vol, dimanche, des 896 bitcoins qu'il stockait en ligne. Soit l'équivalent de 600.000 dollars (430.000 euros) de cette monnaie virtuelle.

"N'ayant ni les ressources, ni les actifs, ni d'autres moyens pour faire face à cette perte, nous fermons nos portes immédiatement", écrit Flexcoin sur sa page d'accueil.

Flexcoin, qui dit collaborer avec les autorités judiciaires pour identifier les auteurs du piratage, précise que les bitcoins stockés sur des serveurs non accessibles en ligne seront restitués à leurs propriétaires.

Faillite de MtGox

La fermeture de Flexcoin intervient après l'annonce en février par MtGox, l'une des principales plateformes d'échange de bitcoins, de sa décision de se placer sous la protection de la loi japonaise sur les faillites.

Basée à Tokyo, la plateforme a dit s'être fait dérober 850.000 bitcoins par piratage informatique. Soit plus de 400 millions d'euros selon le cours actuel de la monnaie virtuel.

Le gouvernement japonais doit se prononcer vendredi sur le statut du bitcoin dans le cadre de la législation nipponne en vigueur, selon des sources proches du dossier.

Le ministre français de l'Economie et des Finances Pierre Moscovici a plaidé mardi pour une concertation européenne sur la régulation des monnaies virtuelles alors que de plus en plus d'États cherchent à réguler la monnaie virtuelle dont le principe premier est l'anonymat des transactions.