De nouveaux survols de drones repérés au-dessus de la capitale

Par latribune.fr  |   |  304  mots
Au total, "depuis le 5 octobre, ce sont 60 survols qui ont été constatés", a annoncé mardi le ministre de l'Intérieur
Mardi soir des engins auraient été repérés dans le quartier de la Tour Eiffel, dans l'ouest de Paris, à Charenton, Saint-Mandé, aux portes de Bagnolet, Montreuil, Vincennes et Versailles.

Rebelotte. Des drones survolant Paris ont été aperçus dans la soirée de mardi 3 mars a indiqué une source policière à l'AFP. Selon Le Parisien, des aéronefs auraient été repérés dans l'ouest de la capitale, au-dessus de la Tour Eiffel, mais aussi au-dessus du château de Versailles, à Charenton, Saint-Mandé, aux portes de Bagnolet, Montreuil et Vincennes.

De son côté BFM TV indique que l'un de ces appareils se serait posé Porte de Vincennes pour être récupéré par quatre hommes à bord d'une voiture noire. La police serait à la recherche de ces suspects.

60 survols constatés

La veille déjà, un drone avait survolé la rue Béranger -où sont localisés les locaux du journal Libération-, à côté de la place de la République. Tout juste une semaine auparavant, cinq appareils ont été repérés au-dessus de la capitale.

Survolant des centrales nucléaires, mais également le palais de l'Elysée, l'ambassade des États-Unis à Paris ou encore la base des sous-marins stratégiques de l'Île Longue dans la rade de Brest (ouest), au total, "depuis le 5 octobre, ce sont 60 survols qui ont été constatés", a annoncé mardi le ministre de l'Intérieur dans l'hémicycle, en réponse à une question du député UMP Philippe Goujon, maire du 15e arrondissement.

Le parquet de Paris a ouvert une enquête pour "vol par aéronef en zone interdite", confiée à la section de recherches de la gendarmerie des transports aériens (GTA). Les sanctions peuvent, selon les cas (entrave à la circulation aérienne, mise en danger de la vie d'autrui, usage de fréquences non autorisées, atteinte à la vie privée...) atteindre jusqu'à cinq ans de prison et 75.000 euros d'amende. Pour l'heure, les pilotes de ces engins n'auraient pas été identifiés.