Parrot publie une perte nette en 2014, continue à miser sur les drones

Le groupe d'électronique Parrot veut surfer sur le créneau des drones, un secteur en forte croissance. Et il estime que son positionnement sur le haut-de-gamme de la voiture connectée finira par payer un jour...
Les drones représentent 46% du chiffre d'affaires de Parrot. La voiture connectée peine encore à produire les résultats attendus...
Les drones représentent 46% du chiffre d'affaires de Parrot. La voiture connectée peine encore à produire les résultats attendus... (Crédits : DR)

Parrot, spécialiste français des périphériques sans fil pour téléphones mobiles de plus en plus présent dans le secteur des drones grand public, a connu en 2014 une perte nette de 2,6 millions d'euros, contre un bénéfice net de 1,6 million en 2013.

Son chiffre d'affaires annuel affiche en revanche une progression de 4%, à 243,9 millions d'euros. Le consensus d'analystes délivré par Factset misait sur un chiffre d'affaires de 240,6 millions, et un bénéfice net de 0,5 million d'euros.

Marge brute en hausse à 52,7%

En janvier dernier, Parrot avait dit anticiper un chiffre d'affaires consolidé d'environ 244 millions d'euros, en croissance de 4%", en raison du dynamisme de l'activité drones qui a généré en 2014 "plus de 34% du chiffre d'affaires".

Lors de l'exercice 2014, la marge brute s'est élevée à 52,7 % (contre 50,3 % en 2013): "la montée en puissance des activités drones professionnels compense la baisse du poids des activités Automobiles", selon le communiqué.

"Le quatrième trimestre confirme le retour à la croissance avec un chiffre d'affaires consolidé de 80,4 millions d'euros, en hausse de 33% par rapport au quatrième trimestre 2013. Grâce à la forte accélération des activités drones, c'est le chiffre d'affaires trimestriel le plus élevé depuis la création de Parrot", résume le groupe.

Les drones, 46% du chiffre d'affaires

Pour le seul quatrième trimestre, les drones ont généré 46% du chiffre d'affaires de Parrot. Les drones grand public ont représenté 91% du chiffre d'affaires de l'activité et les drones professionnels 9%.

Parrot souligne qu'il est "parvenu à lancer cinq nouveaux produits au second semestre, dont trois drones grand public, atteignant ainsi son objectif de croissance annuelle. L'activité Automobile est cependant restée pénalisée par la lente évolution de cette industrie vers des plateformes d'infotainment complètes et modernes", selon le communiqué.

Le secteur Automobile, activité historique du groupe qui a représenté 55% de son chiffre d'affaires total en 2014 (contre 69% l'année précédente) enregistre un chiffre d'affaires en baisse de 17%, à 135 millions d'euros.

La voiture connectée, relais de croissance à long terme

Le groupe rappelle qu'il a "fait le choix d'un positionnement milieu-haut de gamme afin de servir les besoins des nouveaux modèles de véhicules connectés", et qu'il "prend acte du temps nécessaire à l'émergence des nouveaux modèles" de ce type de voitures.

Il rappelle également qu'il a "entamé une réflexion stratégique afin d'identifier les meilleures conditions pour assurer le développement de son portefeuille de produits et de clients" dans ce secteur Automobile.

Enfin, les objets connectés, le troiarsième marché du groupe (10% de son chiffre d'affaires), est en repli à 23,9 millions d'euros, contre 29,5 millions en 2013.

"Les ventes solides du nouveau casque Parrot Zik 2.0 commercialisé depuis octobre, n'ont pas réussi à compenser le recul enregistré sur les autres produits", indique Parrot.

Perspective: croissance et profitabilité

Au titre des perspectives, Parrot dit viser une accélération de sa croissance et une amélioration "progressive" de sa rentabilité, "de plus en plus sensible par ailleurs, à des effets de saisonnalité".

Le groupe mise notamment "sur une forte croissance de l'activité Drone permise par l'élargissement du portefeuille, et une nouvelle progression des technologies et des usages professionnels".

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Commentaires 4
à écrit le 02/03/2015 à 15:10
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En espérant que ce gouvernement ne promulguera pas une nouvelle loi liberticide en limitant ou taxant les drones amateurs... Ce qui serait propre à faire couler-où délocaliser-l'entreprise Parrot!

le 02/03/2015 à 18:09
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Le gouvernement a tout intérêt à réglementer l'usage d'appareils radiocommandés en fonction de leur dangerosité pour les biens et les personnes (puissance, masse à vide, etc). C'est une question de sécurité intérieure!

le 03/03/2015 à 0:07
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Le gouvernement taxera! C'est pour lui le plus important et la seule chose qu'il sache faire!

à écrit le 02/03/2015 à 11:28
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Bravo M. Seydoux !! Belle société malgré cette petite baisse de forme.... et très jolie progéniture aussi ;-) Fosco

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