Chiffrement : Zuckerberg "compatit" avec Apple mais Gates soutient le FBI

Par latribune.fr  |   |  258  mots
"C'est un cas particulier où le gouvernement demande un accès à l'information. Il ne demande pas un accès général, mais seulement particulier", a insisté Bill gates.
Après la tuerie de San Bernardino, Apple, engagé dans une bataille avec le FBI et la justice américaine sur la confidentialité des données, a reçu le soutien des dirigeants de Twitter, Facebook et Google. A contrario, l'ex-Pdg de Microsoft estime que les sociétés technologiques devraient coopérer avec les autorités dans la lutte contre le terrorisme.

Les géants de la high-tech ne font pas tout à fait front commun. Dans le bras de fer entre Apple et la justice américaine, engagés dans une bataille sur la confidentialité des données, Bill Gates, ex-Pdg de Microsoft, a choisi son camp. Selon lui, les sociétés technologiques devraient être forcées de coopérer avec les autorités dans les enquêtes sur le terrorisme. "C'est un cas particulier où le gouvernement demande un accès à l'information. Il ne demande pas un accès général, mais seulement un accès particulier", a-t-il insisté.

Pour rappel, Apple refuse de fabriquer un logiciel de déchiffrement pour que le FBI puisse accéder au contenu des conversations d'un terroriste de San Bernardino, comme le lui a demandé la justice californienne.

>> Lire : Pourquoi Apple résiste au FBI et à la NSA

"Nous avons de la compréhension pour Tim et Apple"

Le fondateur de Facebook, Mark Zuckerberg, a de son côté dit "compatir" avec la firme de Cupertino. "Nous avons de la compréhension pour Tim et Apple", a-t-il assuré lors d'une intervention au Mobile World Congress, à Barcelone, le plus important salon du monde des télécoms.

"Je ne pense pas que demander une 'porte dérobée' au codage va être efficace pour augmenter la sécurité ou que ce soit la bonne chose à faire", a-t-il dit.

Jack Dorsey, fondateur de Twitter, et Sundar Pichai, patron de Google, ont également apporté leur soutien à Apple et à son patron Tim Cook.