Cyberattaques : les États-Unis veulent sanctionner les pirates, même à l'étranger

Par latribune.fr avec AFP  |   |  260  mots
"La cyber-attaque nord-coréenne contre Sony Pictures a détruit des données et désactivé des milliers d'ordinateurs", a déclaré Barack Obama.
Un décret du président des États-Unis Barack Obama permet désormais au Trésor américain de geler ou bloquer les avoirs des personnes impliquées dans des attaques sur des réseaux informatiques américains "essentiels", comme des systèmes bancaires ou liés au réseau électrique, ou le vol de données sur des cartes de crédit.

Le président américain Barack Obama a autorisé mercredi 1er avril des sanctions contre les pirates informatiques aussi bien américains qu'étrangers. Le gouvernement a désormais la possibilité de bloquer les avoirs des personnes impliquées dans des cyber-attaques aux États-Unis.

"Les cyber-menaces représentent l'un des plus graves problèmes économiques et de sécurité nationale pour les Etats-Unis, et mon administration mène une vaste stratégie pour les régler", a indiqué le président en publiant le décret.

Ce décret permet au Trésor américain de geler ou bloquer les avoirs des personnes impliquées dans des attaques sur des réseaux informatiques américains "essentiels", comme des systèmes bancaires ou liés au réseau électrique, ou le vol de données sur des cartes de crédit.

Réponse aux cyberattaques récentes

"La cyber-attaque nord-coréenne contre Sony Pictures a détruit des données et désactivé des milliers d'ordinateurs. Dans des failles (de sécurité) récentes qui ont fait les gros titres, plus de 100 millions d'Américains ont eu des données personnelles compromises, y compris des informations sur leurs cartes de crédit ou médicales", ajoute-t-il.

     | Lire Les erreurs de Sony face à un piratage de données "sans précédent"

Barack Obama dit vouloir "utiliser l'autorité attachée à ma fonction et à cette administration, y compris l'engagement diplomatique, les outils de politique commerciale et les méthodes policières, afin de contrer la menace représentée par des cyber-acteurs malveillants".