Comment Philips justifie une nouvelle réduction de voilure

Par Marina Torre  |   |  309  mots
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VIDÉO - Le fabricant de matériel électronique néerlandais donne un coup d'accélérateur à son programme de réduction des coûts. Conséquence : quelque 2.200 emplois seront supprimés. Une conséquence de sa stratégie expliquée dans un clip publicitaire diffusé en ligne.

Philips accélère sa transition.... et supprime plus de 2.000 emplois. Son programme d'économies qui doit être terminé en 2014 passe de 800 millions à 1,1 milliard d'euros, comme il l'annonce ce mardi. Cela entraînera la suppression de 2.200 postes.

"Nous faisons déjà de bons progrès"

L'entreprise veut miser davantage sur la production de matériel médical. Une stratégie confortée par de bons résultats au deuxième trimestre. "Nous continueront à nous focaliser sur l'amélioration de la performance de notre entreprise, et nous faisons déjà de bons progrès", s'est félicité le patron du groupe, Frans van Houten. Ce dernier justifie notamment ces nouvelles coupes budgétaires par les "effets des vents contraires de la conjoncture macroéconomique" et juge les pertes d'emplois "regrettables".

Une première vague de suppressions de postes annoncée en 2011

Longtemps spécialisé dans la vente de téléviseurs et petit électroménager, Philips développe désormais la production de scanners à résonance magnétique et de systèmes d'éclairage. En octobre dernier, le géant de l'électronique avait annoncé un programme de réduction des coûts impliquant une première vague de suppression de poste qui visait 4.500 emplois.

"Nous serons le meilleur lieu de travail pour les gens qui partagent notre passion"

Dans la vidéo ci-dessous, le groupe défend sa stratégie. "Nous serons le meilleur lieu de travail pour les gens qui partagent notre passion", peut-on entendre à la fin du clip (2min 28). "Et ensemble, nous créeront de la valeur pour nos clients et nos actionnaires", ajoute la voix "off " En février, les agences de notation Standard&Poor's et Moody's avaient abaissé la perspective de leur note du géant néerlandais, de stable à négative, Moody's justifiant cette décision par la "faiblesse" des marges de Philips.