Speed Rabbit Pizza soutient le site WikiLeaks

Par Héléna Dupuy  |   |  355  mots
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Speed Rabbit Pizza est l'une des premières entreprises à afficher son soutien au site d'informations WikiLeaks. Le PDG de la chaîne de restauration rapide se défend de vouloir réaliser une opération de communication.

Speed Rabbit Pizza est l?une des premières entreprises à afficher son soutien au site WikiLeaks. Ce dernier est actuellement au c?ur d?une polémique après avoir divulgué des dizaines de milliers d'informations et de notes de hauts fonctionnaires classées confidentielles, au travers de partenariats avec des quotidiens de plusieurs pays.

Speed Rabbit Pizza a décidé, pour formaliser son soutien, d'afficher le logo WikiLeaks sur la première page de son site Internet. L'enseigne met également en place un concours qui encourage les internautes à envoyer leurs recettes de pizza les plus créatives. La recette la plus originale servira de base pour la création d'une pizza Wikipizz, symbole du soutien de Speed Rabbit Pizza. Le gagnant recevra 1.000 euros, la même somme étant versée symboliquement à WikiLeaks.

Pour liberté d'information

Le président du réseau Speed Rabbit Pizza, Daniel Sommer, explique qu?il "considère que c'est une accélération de l'Histoire avec un grand H. Avant, il fallait attendre cinquante ans pour découvrir certaines vérités. Grâce à WikiLeaks et au travail fourni pour rassembler ces informations, l'accès aux documents sensibles est quasi immédiat. C'est pourquoi, il m'est insupportable de voir le traitement réservé à Julian Assange, fondateur de WikiLeaks, et les pressions dont il est victime". Le versement d?aides financières a été bloqué par Visa et Mastercard, ainsi que par Paypal.

Daniel Sommer, qui est propriétaire à 90% de Speed Rabbit Pizza, explique qu?il profite de son indépendance pour s'engager pleinement aux côtés du site. Et il assure que "cette démarche n'a rien de publicitaire, d'ailleurs 50% des Français ne connaissent pas WikiLeaks. De mon coté, je défends avant tout la liberté d'information et la transparence."

Par ailleurs, Daniel Sommer qui a déjà fait des dons au site WikiLeaks à titre personnel et via son entreprise, entend intensifier son action. "Si Julian Assange n'est pas libéré et si les pressions sur WikiLeaks se poursuivent, nous multiplierons les opérations similaires au concours et continuerons à affirmer notre soutien", prévient le chef d?entreprise.