Deux fois moins de téléchargeurs illégaux depuis la fermeture de Megaupload

Par latribune.fr (source AFP)  |   |  318  mots
Copyright Reuters
48% des "pirates" auraient cessé de télécharger du contenu de manière illégale depuis la fermeture de Megaupload, selon une étude Ifop.

Un mois après la fermeture du site de téléchargement Megaupload, près de la moitié des internautes français qui téléchargeaient illégalement des contenus sur internet déclarent avoir cessé cette pratique, selon une étude de l'Ifop réalisée pour le site d'actualité high-tech. Ces internautes représentaient alors 37% des sondés (8% régulièrement, 12% de manière occasionnelle et 17% assez rarement).

Mais si 48% du total de ces téléchargeurs illégaux indiquent avoir arrêté cette pratique depuis la fermeture de Megaupload, 22% ont recours autant qu'avant au téléchargement illégal et 31% moins qu'avant, indique l'étude. "Cela montre que la fermeture du site a eu un certain caractère dissuasif en matière de téléchargement et de streaming illégal", note Jean-Philippe Dubrulle de l'Ifop. Cependant, souligne-t-il, "ces résultats incluent les personnes qui téléchargent de manière occasionnelle.

Des offres légales trop chères

Si l'on s'en tient uniquement aux "pirates" réguliers, le constat est tout autre: 86% d'entre eux vont continuer à télécharger, et près d'un sur deux ne compte pas pirater moins qu'avant.Interrogés sur les alternatives qu'ils comptent adopter, les adeptes du téléchargement illégal restent tout de même 49% à privilégier des sites illégaux, contre 46% des offres légales, gratuites ou payantes, comme la télévision de rattrapage ou les plateformes de type Deezer. Mais 85% des sondés jugent les offres légales trop chères et 69% trop limitées.

Cette enquête publiée mercredi a été réalisée en ligne auprès de 1.249 internautes français du 17 au 21 février, soit un mois après la fermeture par les autorités américaines de la "star" des sites de téléchargement et de streaming qui se vantait de rassembler chaque jour 50 millions d'utilisateurs dans le monde.