Rovio (Angry Birds) se défend d'avoir fait de son jeu un mouchard pour la NSA

Par latribune.fr  |   |  341  mots
Dans un communiqué publié mardi, Rovio Entertainment, le fabricant du célèbre jeu pour mobile, dément toute collaboration avec une quelconque agence gouvernementale d'espionnage.
La compagnie Rovio Entertainment, créatrice de l'application mobile Angry Birds, assure ne partager aucune donnée avec les agences gouvernementales d'espionnage.

Accusée lundi d'être un mouchard pour la NSA (l'agence américaine de renseignement chargée des interceptions de communications) et pour son homologue britannique du GCHQ, l'application smartphone Angry Birds a tenu à se défendre, assurant ne partager "aucune donnée" avec les agences d'espionnage.

"Pas la moindre connivence"

Dans un communiqué publié mardi, Rovio Entertainment, le fabricant du célèbre jeu pour mobile, dément toute collaboration avec une quelconque agence gouvernementale d'espionnage.

"La confiance de nos fans est la chose la plus importante pour nous et nous traitons les questions de respect de la vie privée avec le plus grand sérieux. Nous ne partageons aucune donnée, ni ne collaborons, ni n'avons la moindre connivence avec des agences gouvernementales de renseignement", peut-on lire sur le site de la compagnie.

D'après le New York Times de lundi, qui affirme s'appuyer sur documents fournis par l'ancien consultant Edward Snowden, la NSA et le GCHQ collectent quantité de données sur les utilisateurs de smartphone à travers leur utilisation d'applications comme Angry Birds.

Rovio Entertainment cherche à prendre ses distances vis-à-vis des agences de renseignement américaine et britannique afin de ne pas subir une sanction de son public. Jusqu'à présent, la plupart des entreprises éclaboussées par un tel scandale ont tenté de prouver que la NSA et les autres services de renseignement agissaient entièrement à leur insu.

Des fuites causées par un partenaire publicitaire ?

Rovio Entertainment a cependant suggéré qu'une enquête serait menée afin de déterminer si les fuites de données mises en évidence se sont déroulées par l'intermédiaire d'un de ses partenaires publicitaires.

"Afin de protéger nos utilisateurs, nous allons, au même titre que toutes les autres sociétés qui utilisent des réseaux de publicité tiers, devoir ré-évaluer nos accords avec nos partenaires publicitaires, s'il s'avèrent qu'ils sont utilisés à des fins d'espionnage", indique Mikael Hed, le PDG du fabricant de jeux pour smartphones, dans son communiqué.