Bolloré tenté par "Le Parisien"

Par latribune.fr  |   |  210  mots
Pour Vincent Bolloré, l'homme d'affaires notamment présent dans la presse gratuite, la mise en vente du Parisien est une "opportunité intéressante".

"Le Parisien est évidemment une opportunité extrêmement intéressante car c'est un très grand journal" a déclaré Vincent Bolloré, propriétaire éponyme des journaux gratuits Direct Matin et Direct Soir lors d'une conférence de presse. "C'est une opportunité qui pose un certain nombre de problèmes pour un groupe comme le nôtre qui débute dans les médias", mais "ça ne veut ni dire qu'on va le faire, ni dire qu'on ne va pas le faire", a-t-il ajouté.

Mais l'homme d'affaires n'est pas le seul à lorgner le quotidien. Des noms comme Orange (France Télécom), le Crédit Mutuel, Springer, RCS Media Group, Mondadori ont été évoqués. Le fonds d'investissement Fondations Capital a quant à lui confirmé étudier le dossier.

Mais mettre la main sur Le Parisien signifie débourser 200 millions d'euros, le prix demandé par son propriétaire, le groupe Amaury et plus particulièrement sa PDG Marie-Odile Amaury. Cette dernière met en avant les bénéfices dégagés depuis 2006 -10 millions de profit d'exploitation- insistant sur le contexte difficile pour la presse.

En plus du quotidien "Le Parisien" et sa déclinaison régionale "Aujourd'hui en France", le groupe Amaury détient "L'Equipe" et le Tour de France.