Le Monde et Le Figaro coûteront 10 centimes de plus

Par latribune.fr  |   |  313  mots
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Les deux quotidiens ont annoncé ce lundi une hausse de leur prix de vente en kiosques. Le Monde passe à 1,50 euro et Le Figaro à 1,40 euro.

Les quotidiens nationaux Le Figaro et Le Monde ont annoncé lundi une augmentation de dix centimes de leur prix de vente pour faire face notamment à la hausse des coûts de fabrication et de distribution.

Le Monde, dont le prix était de 1,40 euro depuis mars 2009, sera désormais vendu en kiosque à 1,50 euro, annonce le quotidien dans son édition datée de mardi. L'édition datée du samedi, qui est accompagnée du Monde Magazine, coûtera désormais 2,60 euros.

"Cette hausse de dix centimes reflète les difficultés financières que rencontre (Le Monde) depuis plusieurs années. Plus largement, elle obéit au changement sans doute irréversible du modèle économique de la presse quotidienne d'information qui subit simultanément une inflation continue des coûts de fabrication et de distribution et un affaiblissement des recettes publicitaires" explique la direction du journal dans un avis aux lecteurs.

La presse quotidienne souffre de la diminution du nombre de ses lecteurs, de la baisse des revenus publicitaires et de la concurrence des sites d'information sur internet.

Le groupe Le Monde a été renfloué à hauteur de 110 millions d'euros par l'homme d'affaires Pierre Bergé, le banquier Matthieu Pigasse et le fondateur de l'opérateur Free Xavier Niel, devenus ses premiers actionnaires via leur société "Le Monde Libre". Le prix de vente du Figaro, qui n'avait pas évolué depuis décembre 2008, augmente également pour passer à 1,40 euro. En revanche, le tarif de l'édition du samedi reste inchangé.

"Dans le contexte économique actuel, nous avons voulu maintenir notre prix de vente inchangé pendant ces deux dernières années malgré les hausses de charges que nous subissons mais les augmentations que nous imposent les producteurs de matières premières (...) nous obligent au changement de prix de ce jour", explique Francis Morel, le directeur général du Figaro, dans un avis aux lecteurs.